Bretagne

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Bretagne
Drapeau de la Bretagne - Gwenn ha Du
Drapeau de la Bretagne - Gwenn ha Du
Nombre de groupes (approx.) :
Nombre d'habitants : 3,42 millions
Densité de population : 126 hab./km²
Taux de boisement : 14 %
Bretagne

La Bretagne est une région de l'ouest de la France, baignée par la Manche au nord et par le golfe de Gascogne au sud. Elle est composée des quatre départements des Côtes-d'Armor (22), du Finistère (29), de l'Ille-et-Vilaine (35) et du Morbihan (56). La région administrative ne recouvre qu'une partie de la Bretagne historique, il y manque la Loire-Atlantique (44).

Scoutisme en Bretagne[modifier | modifier le wikicode]

Groupes et mouvements scouts[modifier | modifier le wikicode]

Environ 6% des jeunes de France métropolitaine âgés de 3 à 25 ans habitent en Bretagne (5e rang)[1]. Pour les articles de Scoutopedia relatifs aux groupes de Bretagne, voir la page : groupe de Bretagne.

Pour la liste des groupes recensés par mouvement, ainsi que l’organisation des régions ou territoires scouts (subdivisions géographiques définies par les principales associations de scoutisme) :

Lieux liés au scoutisme[modifier | modifier le wikicode]

Histoire du scoutisme en Bretagne[modifier | modifier le wikicode]

Le scoutisme prend racine très tôt dans l’Ouest de la France. Dès 1909, à Nantes, une première unité scoute voit le jour sous l’impulsion d’Emmanuel Chastand, dans le cadre de la Mission populaire évangélique. Cette initiative précède même la fondation officielle des Éclaireurs de France (EDF) en 1911, et marque un jalon dans l’histoire du scoutisme français.

En Bretagne, la première section EDF est créée à Lorient en 1912. Suivent ensuite Saint-Servan (1912), Saint-Brieuc et Rennes (1913), puis Morlaix en 1914[2]. Dans ces premières décennies, certains évêques bretons soutiennent les EDF comme unique mouvement de scoutisme, tout en maintenant un encadrement confessionnel par le biais d’un bulletin de liaison catholique jusqu’en 1936[3].

À Nantes, le scoutisme catholique tarde à s’implanter. L’évêque du diocèse s’oppose longtemps au mouvement, ce qui retarde l’intégration des unités catholiques aux Scouts de France jusqu’en 1938. Cependant, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, le scoutisme féminin s’installe avec force dans la région : plusieurs compagnies des Guides de France sont actives à Nantes et Saint-Nazaire dès 1939.

Pendant l’Occupation, les scouts entrent dans la Résistance. En 1940, les éclaireurs et routiers EDF de Quimper (Finistère) s’engagent dans des actions de renseignement, de sabotage et de récupération d’armes. Ils participent ensuite aux combats de la Libération avec le bataillon FFI de Quimper. Parmi les 21 jeunes du groupe, 7 tombent pour la France, dont Roger Le Braz, chef de clan, tué lors du bombardement de Telgruc le 3 septembre 1944. Le fanion du clan sera décoré de la Croix de guerre le 8 octobre 1944[4]. Parallèlement, le Centre de Ker Goat devient un laboratoire d’éducation innovante pour les jeunes en difficulté confiés par la justice, mené par des chefs scouts.

Au début des années 1950, la Bretagne devient un haut lieu du scoutisme national. En juillet 1951, Combrit (Finistère) accueille le tout premier rallye national Raiders des Scouts de France. En 1954, le Camp de l’Étincelle y rassemble les patrouilles libres.

Dans les années 1960, les tensions internes au sein des Scouts de France donnent naissance à de nouveaux courants. En 1962, le groupe Bleimor — fondé par Pierre et Lucienne Géraud et inspiré par l’identité bretonne — quitte les Scouts de France pour rejoindre les Europa Scouts. Ce groupe devient un noyau fondateur des Scouts d’Europe, dont les effectifs explosent à la fin de la décennie, notamment en réaction aux réformes pédagogiques des Scouts de France.

Enfin, un drame survient le 22 juillet 1998 : quatre scouts de la 1re marine de Mantes-la-Jolie (Yvelines), membres de l’Association française de scouts et guides catholiques, ainsi qu’un plaisancier venu les secourir, périssent au large de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor). L'ensemble des mouvements scouts connaissent alors une crise de confiance et une baisse des effectifs. Cet épisode aboutira à un contrôle renforcé par l'État et à une remise à plat des brevets du scoutisme marin.

Camper en Bretagne[modifier | modifier le wikicode]

Plus d'informations sur l'histoire, l'administration, l'économie etc. sont disponibles sur Wikipedia.


Wikipedia-logo.png Voir l'article Wikipédia : Région Bretagne


Géographie – topologie[modifier | modifier le wikicode]

Carte des forêts de la région

Le taux de boisement de la région est de 13 %, nettement inférieur la moyenne nationale (29 %). Le Morbihan est le département breton le plus boisé avec un taux de boisement de 17 %. La surface forestière régionale d'environ 357 000 ha est privée à près de 93 % (contre 75% au niveau national)[5]. En revanche, il existe de très beaux bocages sur toute la région bretonne, qui permettent d'organiser de beaux camps avec haies et bosquets à même de fournir le bois nécessaire.

Climat[modifier | modifier le wikicode]

Il s'agit d'un climat océanique, surtout le long des côtes, avec de faibles différences de températures entre l'été et l'hiver. Le vent de nord-ouest (noroît en français, gwalarn en breton) domine au nord. Les pluies sont fréquentes, mais fines. Dans une même journée, il est courant qu'alternent éclaircies et ciel couvert ("les 4 saisons en une seule journée").

Comme toute région avec un grand littoral, ici amplifié par le climat océanique tempéré, il n'est pas surprenant d'avoir des conditions météorologiques différentes entre le proche littoral et les villes à quelques kilomètres dans les terres. Il en va de même pour les températures.

A plus forte échelle, et sauf dans le cas de dépressions majeures, il faut remarquer que le climat reste sensiblement différent entre le Nord-Bretagne et le Sud-Bretagne.

Ce climat permet une plus grande homogénéité des températures sur l'année, même si les saisons restent marquées. Seul l'hiver ici est moins froid. La pluviométrie, sujet souvent discuté quant à cette région, n'est malgré tout que faiblement supérieure à d'autres régions, comme par exemple l'Île-de-France. Cela provient des vents d'ouest et nord-ouest, qui déplacent les éventuelles perturbations vers le centre et le nord de la France.

Avec de belles façades maritimes, la région est propice au scoutisme marin avec des groupes locaux et souvent des bases marines accueillant tout type de d'unités. De nombreux clubs de voile peuvent également accueillir des unités pour quelques activités.

d'après Wikipedia

Culture[modifier | modifier le wikicode]

La Bretagne est une région à la culture très forte, spécifique et revendiquée, venant notamment de sa spécificité celte et de son incorporation tardive au Royaume de France. Si les chants tels que La blanche hermine ou Pelot d'Hennebont font partie du répertoire scout depuis longtemps, il y a encore bien plus à valoriser lors d'un camp dans cette belle région. On peut imaginer les thèmes suivants :

  • les celtes, puisque leur représentant célèbre Astérix pourrait bien avoir son village dans la région (en Armorique)
  • la chevalerie, avec l'admirable Bertrand du Guesclin, connétable de France et héros de la guerre de cent ans
  • la légende du roi Arthur, puisque de nombreux lieux, dont Brocéliande, se rapporte à cette épopée
  • la piraterie, si l'on se promène du côté de la cité corsaire de Saint-Malo et de son fameux héros Surcouf qui a inspiré le chant Au 31 du mois d'août

Avec un peu d'entregent il est possible de visiter quelques installations et bâtiments militaires du côté de Brest ou de Lorient. On a même vu certaines unités visiter les écoles de Saint-Cyr Coëtquidan. La région accueille de magnifique lieux de pélerinage comme l'Abbaye Saint-Guénolé de Landévennec.

Liens et références[modifier | modifier le wikicode]

Liens internes[modifier | modifier le wikicode]

Liens externes[modifier | modifier le wikicode]

Nature[modifier | modifier le wikicode]

Culture[modifier | modifier le wikicode]

Jeunesse[modifier | modifier le wikicode]


Notes et références


  1. En 2010, d'après les estimations de l'INSEE, la Bretagne compte 27% de jeunes entre 3 et 25 ans (dans la moyenne française), soit environ 850 000 jeunes.
  2. Christophe Carichon, Scouts et guides en Bretagne, Fouesnant, Éditions Yoran Embanner, 2007, cité dans 1912 : Les débuts du scoutisme en Bretagne sur Association pour l'histoire du scoutisme laïque, 20 décembre 2011. Consulté le 23 novembre 2021.
  3. Yves Combeau, Nouvelle histoire du scoutisme catholique en France, Paris, Éditions Monceau, 2010, 258 p. (ISBN 2-9536-3660-4).
  4. Témoignage de René Vautier dans le livre de Philippe Chapleau Des enfants dans la Résistance (1939-1945), éditions Ouest-France, 2008.
  5. Inventaire forestier national, résultats issus des campagnes d'inventaire 2005 à 2009 pour la région Bretagne.


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