Baden-Powell Belgian Boy-Scouts

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Baden-Powell Belgian Boy-Scouts

Baden-Powell Belgian Boy-Scouts


Fondation : 1913
Disparition : 1929
Fondateurs : Jean Corbisier
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Siège : 23, rue du Marais, Bruxelles
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Effectifs : membres.
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mouvement catholique

Mouvement catholique.
Organisation mondiale du mouvement scout Organisation mondiale du mouvement scout

L'appellation Baden-Powell Belgian Boy-Scouts (BPBBS) fut la nouvelle dénomination adoptée par les Belgian catholic scouts, premier mouvement scout catholique de Belgique, quelques mois après la création de l'association en mai 1912. C'est pendant une rencontre à Londres avec Baden-Powell vers la fin 1912 que celui-ci autorisa le mouvement naissant à utiliser son nom pour son appellation.

Juste avant le début de la Première Guerre mondiale, on recense une vingtaine de groupes à Bruxelles, six à Namur et d'autres dans les villes principales du pays (Anvers, Charleroi, Gand, Lessines, Louvain...).

Le premier rassemblement fédéral BPBBS eut lieu en 1914 dans le Bois de la Cambre avec quelques 2000 scouts, chiffre toutefois fort probablement exagéré. Les troupes dont les scouts venaient de classes socialement moins aisées portaient souvent un uniforme vert, signe que la troupe ne payait pas de cotisation. Cette distinction ne fit cependant pas long feu.

Originellement revue du district de Namur, l'organe de presse dénommé La Piste (avril 1920) devint la revue des BPBBS après la création des Belgian catholic scouts qui éditaient pour leur part la revue le Boy-scout. La revue La Piste devint Le Scout Belge en 1925. Après la réunification avec les Belgian catholic scouts en 1927, la fusion des revues conduisit à la création de la revue Le Boy-Scout Belge.

Pour favoriser l'extension du scoutisme dans la partie nord de la Belgique[1], la fédération se scinde en 1929 en une aile néerlandophone le Vlaams Verbond der Katholieke Scouts (VVKS) et en une aile francophone la fédération des scouts catholiques (FSC). C'est cette même année que l'on voit arriver pour la première fois des « cheftaines » à la meute .


Loi scoute[modifier | modifier le wikicode]

Le manuel des B. P. Belgian Boy-Scouts publie[2] les 12 articles de la loi des premiers scouts catholiques belges. Voici la version originale en 12 adjectifs, datant de 1913 à l'époque de Jean Corbisier. Par la suite, cette loi subira plusieurs corrections.

« 1° Un Scout doit être digne de confiance. - Il faut que l’on puisse compter sur la parole d’honneur d’un Scout, s’il se déshonorait par un mensonge ou une tromperie on pourrait l’obliger à remettre son insigne entre les mains de l’autorité.

2° Loyal. - Il est loyal envers tous, spécialement envers ses chefs, ses parents, sa patrie.

3° Secourable. - Il doit être prêt en tout temps à sauver la vie de son prochain ; à porter secours aux personnes blessées, à partager les travaux que réclamerait la charité chrétienne. Chaque jour il posera au moins un acte charitable.

4° Amical. - Il pratique les devoirs de l’amitié. Il est ami pour tous et père pour tout scout.

5° Courtois. - Il est poli envers tous et protège spécialement les faibles et les indigents.

6° Bon. - Il est bon même envers les animaux, ne tuant, ni ne blessant aucune créature vivante sans nécessité. Il veillera à protéger toute vie inoffensive.

7° Obéissant. - Il est obéissant à l’égard de ses chefs, à l’égard de toutes les autorités légitimes.

8° Joyeux. - Il sourit en toutes circonstances. Sa docilité, aux ordres reçus doit être prompte et joyeuse. Il ne murmure pas en présence des corvées, ni ne les esquive.

9° Économe. - Il ne détruit rien par malice. Il travaille fidèlement, ne gaspille rien et tire le meilleur parti possible de toutes les circonstances. Il épargne son argent de manière à pouvoir faire face aux dépenses nécessaires, à être généreux envers les nécessiteux et à aider les bonnes œuvres.

10° Brave. - Il a le courage de faire face au danger. Il se proclame le défenseur du droit en dépit des flatteries des amis, ou des sarcasmes des ennemis ; la défaite ne l’abat point.

11° Honnête. - Il garde non souillés son âme et son corps, ne tient que des conversations chastes ; n’a que de bonnes habitudes ; ne fréquente aucune mauvaise compagnie.

12° Respectueux envers Dieu. - Il est fidèle à tous ses devoirs religieux et respecte les convictions du prochain.  »

La Loi du Scout

Notes et références


  1. Centre Historique Belge du Scoutisme
  2. Brochure de 16 pages, aux éditions de la revue Belgian Catholic Scouts, par de Paul d’Orome, Bruxelles, mai 1913.