Aladin et les sept oiseaux

De Scoutopedia
Cette histoire introductrice présente le programme de la branche Voyageurs et voyageuses des Scouts musulmans de France. Elle est particulièrement importante pour lancer un nouveau cercle.


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Aladin vivait avec sa mère dans un quartier pauvre d’une grande ville de Chine. Son père, tailleur de métier, était mort quand il avait dix ans. Aladin passait son temps avec les jeunes du quartier et ne faisait rien de bon, jusqu’au jour où il rencontra le magicien africain. Celui-ci était venu de très loin pour le voir et lui parler d’un trésor caché dans la caverne aux merveilles que lui seul pouvait trouver. Ils partirent donc chercher le trésor et c’est ainsi qu’Aladin trouva la lampe merveilleuse. Cette lampe magique contenait à l’intérieur un bon génie qui exauçait tous les désirs. Aladin avant un coeur pur et grâce à la lampe merveilleuse, qui brûle sans que le feu la touche, il se transforma. Il commença à trouver du travail et à aider sa mère. tout en continuant à vivre modestement, il nourrissait les pauvres, s’instruisait et devenait sage. Il voyageait beaucoup grâce à la lampe, il parcourait la terre, le ciel et ce qui se trouve entre les deux. Et c’est ainsi qu’un jour il arriva sur la terre du milieu. C’était un endroit très différent de ce qu’il avait vu jusque-là, il vit au loin un grand arbre. Sept oiseaux étaient perchés, chacun d’eux avait sa place. le pélican était installé sur une racine, le paon était posé sur une branche basse, sa longue queue tombant jusqu’à terre, l’hirondelle était nichée dans un trou au milieu de l’arbre, le coq se tenait sur une haute branche, la huppe et la colombe se tenaient compagnie et le faucon était tout en haut de l’arbre.

Aladin s’approcha de l’arbre et la huppe lui dit :
«Nous t’attendions, sois le bienvenu.'»

«Qui êtes-vous ?» demanda Aladin.
«Nous sommes les gardiens, nous avons chacun un royaume sur la terre et parfois nous venons ici pour rencontrer un roi», dit le faucon.

«Qui est votre roi ?» demanda Aladin.
«C’est le Simorgh, seul celui qui a trouvé son chemin peut le rencontrer, toi, grâce à la lampe merveilleuse, tu as pu venir ici», dit le coq.

«Pourquoi ce royaume est-il désert ?» demanda Aladin
«À cause du respect qu’inspire le roi», dit le faucon.

«Quand le Simorgh montre sa face aussi brillante que le soleil
Il produit des milliers d’ombres sur la terre,
alors apparaissent de nombreux oiseaux.» dit le paon.

C’est ainsi qu’Aladin devint l’ami des oiseaux.
À chaque fois qu’il voulait voir les oiseaux, il frottait la lampe et demandait au bon génie de le transporter sur la terre du milieu. Il apprit petit à petit l’histoire de chaque oiseau.

Le paon est perché sur une branche basse de l’arbre, parfois il descend, fait la roue et dit : «Voilà ce qui fait de moi le plus beau des oiseaux ! Je suis le paon, à la robe dorée, aux plumes de cent milles couleurs
C’est le peintre du monde qui a fait de moi ce que je suis.»

Le pélican n’est pas un oiseau ordinaire, sa mémoire est parfaite. Il se place toujours au pied de l’arbre du grand conseil, car la mémoire est dans les racines.
Il dit : «J’habite sur l’île de la mémoire, je suis toujours actif dans mon royaume, ma devise est : ‘‘Sache que l’on est jamais mieux servi que par soi-même.’’»

L’hirondelle, toujours attentive aux autres est vraiment l’amie de tous, elle est reçue partout sur la terre car elle apporte des nouvelles aux uns et aux autres.
Pour elle, tous les hommes sont pareils. Sa devise est : «Sois souple et à l’écoute comme les feuilles dans le vent. Sache que le véritable voyage ce sont les autres, suis le sentier des amis.»

Le coq, perché sur une haute branche dit :
«Je suis le chanteur de l’aurore, je prépare les hommes à la lumière
Dans mon royaume, tout est ordre.
Je passe ma vie dans l’obéissance.»

La huppe, revenant de son dernier voyage, toujours joyeuse dit :
«Je suis la messagère du monde invisible, je connais les secrets de la création
Je connais ce qui est apparent et ce qui est caché.
Je sais ce que vous ne savez pas,
à chaque instant je pars dans une direction.»

La colombe, éclatante de blancheur chante doucement, elle dit : «C’est l’amour des autres qui me guide sur le chemin
je suis la porteuse de bonnes nouvelles, je dois éviter les oiseaux de proies
qui en veulent à ma vie»

Le faucon dit : «Moi qui désire me reposer sur la main du roi,
je suis le messager du Seigneur des deux mondes,
je suis perpétuellement en voyage, je suis sans attaches
le vent est mon serviteur et m’apporte les nouvelles du monde
je regarde librement, je suis soumis à la volonté de Dieu.»