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Il rejoint ensuite [[André Lefevre]] – ''Vieux Castor'' – à l’échelon national et gère le [[Magasin de l'Eclaireur]] à Lyon.  
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[[Image:René Duphil2.jpg|left|300 px|thumb|Claire Mollet, René Tulpin, Eugène Arnaud, Abeille Léonardi, Mion Valloton, Bagué Bouteille, Pierre François, Castoret (René Duphil) et Castorette (son épouse Henriette)]]
En 1940, aux côtés du général [[Joseph Lafont|Lafont]], il participe à la création de la [[Fédération du Scoutisme Français]] avec entre autres, [[Pierre François]], [[René Tulpin]], les frères [[Pierre Sainderichin|Sainderichin]], "[[Fernand Bouteille|Baghé" Bouteille]], Georgy Wetter, Abeille Leonardi, Mion Valoton, [[Eugène Arnaud]]. Ils forment, avec leurs familles, une très amicale communauté qui fait ainsi face aux difficultés et aux horreurs de l’époque. Ils abritent des juifs pourchassés. Élisabeth et Pierre François, ainsi que Henriette et René Duphil, accueillent, dans leur logement du Pavillon Sévigné, des éclaireuses juives qui y vivent sous un faux nom. Ils louvoient ainsi avec le pouvoir de l'État Français, qui aimerait bien créer un mouvement de jeunesse unique.  
En 1940, aux côtés du général [[Joseph Lafont|Lafont]], il participe à la création de la [[Fédération du Scoutisme Français]] avec entre autres, [[Pierre François]], [[René Tulpin]], les frères [[Pierre Sainderichin|Sainderichin]], "[[Fernand Bouteille|Baghé" Bouteille]], Georgy Wetter, Abeille Leonardi, Mion Valoton, [[Eugène Arnaud]]. Ils forment, avec leurs familles, une très amicale communauté qui fait ainsi face aux difficultés et aux horreurs de l’époque. Ils abritent des juifs pourchassés. Élisabeth et Pierre François, ainsi que Henriette et René Duphil, accueillent, dans leur logement du Pavillon Sévigné, des éclaireuses juives qui y vivent sous un faux nom. Ils louvoient ainsi avec le pouvoir de l'État Français, qui aimerait bien créer un mouvement de jeunesse unique.  


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Au sortir de la guerre, il prend la succession de [[Pierre François]] comme Commissaire Général dans les années 1950.
Au sortir de la guerre, il prend la succession de [[Pierre François]] comme Commissaire Général dans les années 1950.
[[Image:René Duphil.jpg|left|150 px|thumb|Brochure consacrée à René Duphil]]
[[Image:René Duphil.jpg|left|150 px|thumb|Brochure consacrée à René Duphil]]
[[Image:René Duphil2.jpg|left|150 px|thumb|René Duphil, deuxième en partant de la droite, entre Pierre Francois et sa femme Henriette]]
 
==Liens==
==Liens==
* [http://www.ajpn.org/juste-Rene-Duphil-3230.html Biographie de Duphil sur le site ajpn.org]
* [http://www.ajpn.org/juste-Rene-Duphil-3230.html Biographie de Duphil sur le site ajpn.org]


{{portail personnalités}}
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Version du 26 juin 2017 à 14:23

René Duphil
Castoret
'Castoret'
Commissaire Général des EDF
1907 · 1997

Personnalité éclaireurs de France

Éclaireurs de France.

Personnalité française

France.

René Duphil, dit "Castoret", entre aux Eclaireurs gascons puis gravit toutes les étapes du mouvement des Eclaireurs de France aux plans local avec Pierre Dejean.

Il rejoint ensuite André LefevreVieux Castor – à l’échelon national et gère le Magasin de l'Eclaireur à Lyon.

Claire Mollet, René Tulpin, Eugène Arnaud, Abeille Léonardi, Mion Valloton, Bagué Bouteille, Pierre François, Castoret (René Duphil) et Castorette (son épouse Henriette)

En 1940, aux côtés du général Lafont, il participe à la création de la Fédération du Scoutisme Français avec entre autres, Pierre François, René Tulpin, les frères Sainderichin, "Baghé" Bouteille, Georgy Wetter, Abeille Leonardi, Mion Valoton, Eugène Arnaud. Ils forment, avec leurs familles, une très amicale communauté qui fait ainsi face aux difficultés et aux horreurs de l’époque. Ils abritent des juifs pourchassés. Élisabeth et Pierre François, ainsi que Henriette et René Duphil, accueillent, dans leur logement du Pavillon Sévigné, des éclaireuses juives qui y vivent sous un faux nom. Ils louvoient ainsi avec le pouvoir de l'État Français, qui aimerait bien créer un mouvement de jeunesse unique.

Au Pavillon Sévigné, l'équipe nationale des EDF se livre à pendant cette période à une intense fabrication de fausses cartes de ravitaillement et d’identité et encouragent les jeunes qui rejoignent les maquis et la Résistance.

A titre posthume, Henriette et René Duphil, ainsi que Élisabeth et Pierre François, ont reçu le 31 mai 2011, la médaille de Justes parmi les nations qui honore "les non-juifs ayant sauvé, sous l'occupation allemande, des juifs au péril de leur vie".

Au sortir de la guerre, il prend la succession de Pierre François comme Commissaire Général dans les années 1950.

Brochure consacrée à René Duphil

Liens