« Pierre Géraud » : différence entre les versions

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{{ébauche}}
{{Infobox personnalité
|naissance      = [[1 juillet|1° juillet]] [[1917]]
|décès          = [[21 octobre]] [[1997]]
|image          = pgk.jpg
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|description    = Fondateur de [[Bleimor]], des [[AGSE|Scouts d'Europe]] et des [[Europa scouts (France)|Europa-Scouts]]
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[[Image:pgk.jpg|frame|right|Pierre Géraud]]
'''Pierre Géraud''', dit '''Perig Keraod''' puis '''Perig Géraud-Keraod''' ou '''PGK''' ([[1 juillet|1{{er}} juillet]] [[1917]] — [[21 octobre]] [[1997]]), est le fondateur, ou considéré comme tel, de plusieurs mouvements scouts dont notamment l'[[association des guides et scouts d'Europe]].
 
'''Pierre GÉRAUD''', dit '''Perig Géraud-Keraod''' ou '''PGK''', 1-07-1917 + 21-10-1997, considéré comme fondateur de plusieurs mouvements scouts dont notamment les [[FSE|Scouts d'Europe]].


== Jeunesse ==
== Jeunesse ==


Descendant par son grand-père maternel d'une vieille famille d'imprimeurs bretons, Pierre (dit "Perig", ''petit Pierre'' en breton) Géraud découvrit le scoutisme à l'âge de 12 ans, à la Troupe Montauban des [[SdF]]. Etudiant en droit à Toulouse, il apprit seul le breton, l'occitan et le gaulois. En 1938, il devint Chef de Troupe de la Montauban, nouvellement créée. En 1941, il épousera une cheftaine de louveteaux du même groupe, Lucienne Sournac (dite ''Lizig Géraud-Keraod'').
Descendant par son grand-père maternel d'une vieille famille d'imprimeurs bretons, Pierre (dit « Perig », ''petit Pierre'' en breton) Géraud découvrit le scoutisme à l'âge de 12 ans, à la Troupe 1{{re}} Montauban des [[Scouts de France]]. Étudiant en droit à Toulouse, il apprit seul le breton et l'occitan s'initia au gaulois. En [[1938]], il devint chef de troupe de la 4{{e}} Montauban, nouvellement créée. En [[1941]], il épousera une cheftaine de louveteaux du même groupe, [[Lucienne Géraud|Lucienne Sournac]] (dite, plus tard, ''Lizig Géraud-Keraod'').


== Bleimor ==
== Bleimor ==


Ayant déménagé après-guerre à Paris, il y fréquenta un cercle celtique. C'est là qu'il eut l'idée de fonder un ''Centre scout d'expression bretonne'', qu'ils nommèrent '''Bleimor'''. Créé dans le cadre de la province locale des [[SdF]], ce n'était qu'un groupe de danse folklorique bretonnes destiné aux scouts. Cependant il évolua vite (dès 1947) en un Clan Routier et un Feu de Guides-Aînées, organisant des camps en Bretagne et assurant l'animation musicale et folklorique des &laquo;Pardons&raquo; organisés pour les bretons de la capitale. Ses activités s'élargissant, Bleimor organisa des arbres de Noël pour les enfants de bretons, puis une Meute et une Ronde, toujours pour les enfants de bretons parisiens. Par la suite, ces effectifs s'élargiront jusqu'à former deux groupes complets, mais gardant toujours leur vocation folklorique première, avec un &laquo;bagad&raquo; <small>(orchestre de binious, bombardes et tambours)</small> et un &laquo;telen&raquo; <small>(groupe de harpes)</small>. Plus tard, des groupes Bleimor seront aussi fondés en Bretagne.
Ayant déménagé après-guerre à Paris, il y fréquenta un cercle celtique. C'est là qu'il eut l'idée de fonder un ''Centre scout d'expression bretonne'', qu'ils nommèrent '''[[Bleimor]]'''. Créé dans le cadre de la province locale des [[SdF]], ce n'était qu'un groupe de danse folklorique bretonne destiné aux scouts. Cependant, il évolua vite (dès 1947) en un clan routier et un feu de guides-aînées, organisant des camps en Bretagne et assurant l'animation musicale et folklorique des &laquo;Pardons&raquo; organisés pour les Bretons de la capitale. Ses activités s'élargissant, Bleimor organisa des arbres de Noël pour les enfants de Bretons, puis une meute et une ronde, toujours pour les enfants de Bretons parisiens. Par la suite, ces effectifs s'élargiront jusqu'à former deux groupes complets, mais gardant toujours leur vocation folklorique première, avec un &laquo;bagad&raquo; <small>(orchestre de binious, bombardes et tambours)</small> et un &laquo;telen&raquo; <small>(groupe de harpes)</small>. Plus tard, des groupes Bleimor seront aussi fondés en Bretagne.


Cependant dès 1947, année de la formation du Clan et du Feu, Pierre Géraud avait lancé une revue, '''SKED''', acronyme breton de &laquo;''Batir la Celtie pour Dieu''&raquo;. Il y écrit de nombreux articles, sous le pseudonyme de '''Perig Keraod''', traitant de la Bretagne, de la religion et du scoutisme, comme par exemple ''scoutisme et celtisme''. Dix ans plus tard, il lancera une autre revue, ''Sturier'' (''Pilote'' en breton), destinée aux jeunes scouts et guides des groupes Bleimor.
Cependant dès 1947, année de la formation du Clan et du Feu, Pierre Géraud avait lancé une revue, '''SKED''', acronyme breton de &laquo;''Bâtir la Celtie pour Dieu''&raquo;. Il y écrit de nombreux articles, sous le pseudonyme de '''Perig Keraod''', traitant de la Bretagne, de la religion et du scoutisme, par exemple ''scoutisme et celtisme''. Dix ans plus tard, il lancera une autre revue, ''Sturier'' (''Pilote'' en breton), destinée aux jeunes scouts et guides des groupes [[Bleimor]].


Ces scouts Bleimor étaient bretons et bretonnants : certains, en unité, ne parlaient que le breton !
Ces scouts [[Bleimor]] étaient bretons et bretonnants : certains, en unité, ne parlaient que le breton !


== Les [[FSE|Scouts d'Europe]] ==
== Les [[FSE|Scouts d'Europe]] ==
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=== Les débuts ===
=== Les débuts ===


En 1962, pressentant sans doute les grands changements qui allaient survenir en 1963/64, Pierre Géraud et l'ensemble des chefs des groupes Bleimor décidèrent de quitter les [[SdF]]. Ils rejoignirent un petit mouvement né en 1958, les '''Scouts d'Europe''', branche française d'un mouvement européen fondé en 1953 par '''[[Friedrich Perko]]''' ... Ils étaient quatre fois plus nombreux : PGK prend donc le contrôle des Scouts d'Europe, dont il devient secrétaire général. En 1964, il emmène ses scouts au premier [[Eurojam]], en Allemagne.  
En [[1962]], pressentant sans doute les grands changements qui allaient survenir en [[1963]]/[[1964|64]],''' Pierre Géraud''' et l'ensemble des chefs des groupes Bleimor décidèrent de quitter les [[SdF]]. Ils rejoignirent un petit mouvement né en [[1958]], les '''Scouts d'Europe''', fondé par [[Jean-Claude Alain]]. Ils étaient quatre fois plus nombreux : PGK prend donc le contrôle des [[Scouts d'Europe]], dont il devient secrétaire général. En [[1964]], il emmène ses scouts à un camp franco-allemand, en Allemagne.  


Il lance en 1965 le magazine [[Scout d'Europe_(magazine)|''Scout d'Europe'']], qui fusionnera en 1968 avec ''Sturier''. Cette même année apparaissent les Guides d'Europe, tandis que c'est en 1966 qu'apparait le '''[[Baussant]]'''.  
Il lance en [[1965]] le magazine [[Scout d'Europe_(magazine)|''Scout d'Europe'']], qui fusionnera en [[1968]] avec ''Sturier''. Cette même année apparaissent les Guides d'Europe, tandis que c'est en [[1966]] qu'apparait le '''[[Étendard|Baussant]]'''.


=== L'essor ===
=== L'essor ===


Le mouvement continue à se développer sous l'impulsion de PGK, qui obtient en 1972 d'être mis en disponibilité de son travail au Ministère de l'Urbanisme. Il passe une grande partie de son temps à rédiger des articles pour [[Scout d'Europe_(magazine)|''Scout d'Europe'']], ainsi que dans la revue ''[[Maitrises_(revue)|Maîtrises]]''. C'est d'ailleurs dans cette revue qu'il lancera les bases de la route FSE : en effet, Pierre Géraud estime que la Route traditionnelle est périmée, et qu'il lui faut de nouvelles formes, d'où la spécificité de la [[La progression du Routier#La progression des Routiers FSE|progression Route des Scouts d'Europe]].  
Le mouvement continue à se développer sous l'impulsion de PGK, qui obtient en 1972 d'être mis en disponibilité de son travail au Ministère de l'Urbanisme. Il passe une grande partie de son temps à rédiger des articles pour [[Scout d'Europe_(magazine)|''Scout d'Europe'']], ainsi que dans la revue ''[[Maitrises_(revue)|Maîtrises]]''. Voulant développer la branche Route, il regarde avec intérêt les inventions mises en œuvre par Jean-Charles de Coligny dans ses clans : il lui confie alors la responsabilité de cette branche dès 1972. C'est ainsi qu'est créée la [[La progression du Routier#La progression des Routiers FSE|progression Route des scouts d'Europe]], articulée sur la Longue Piste et le Départ routier. L'investiture en 1975 de Jean-Charles de Coligny comme CNR vient valider ces choix.  


C'est PGK qui lancera pour la première fois, en 1978, le cri fédéral &laquo;Ad Mariam Europa !&raquo;, qui remplacera à la [[FSE]] le grand cri de France.  
C'est PGK qui lancera pour la première fois, en 1978, le cri fédéral &laquo;Ad Mariam Europa !&raquo;, qui remplacera à la [[FSE]] le grand cri de France.  


Il continuera à assurer les fonctions de direction : en 1983, il quitte ses fonctions de Comissaire Général Scout pour devenir président de l'Association des Guides et Scouts d'Europe, poste qu'il conservera jusqu'en 1986. Cependant, après avoir quitté ce poste, il continuera à exercer un droit de regard sur l'association : les nouveaux dirigeants n'apprécient pas ce comportement et le lui font savoir.
Il continuera à assurer les fonctions de direction : en 1983, il quitte ses fonctions de Commissaire Général Scout pour devenir président de l'Association des Guides et Scouts d'Europe, poste qu'il conservera jusqu'en 1986. Cependant, après avoir quitté ce poste, il continuera à exercer un droit de regard sur l'association : les nouveaux dirigeants n'apprécient pas ce comportement et le lui font savoir. Il s'oppose ainsi en 1991 à la réactualisation de la proposition Raider et à son introduction au sein de la FSE.
 
== Les Europa-Scouts ==
 
En réaction, PGK, son épouse, et d'autres chefs prêts à les suivre, ''quittent la [[FSE]]'' pour fonder un nouveau mouvement : les ''[[Europa scouts (France)|Europa-Scouts]]'', nouvelle version (Le [[Europa scouts (Autriche)|mouvement autrichien précurseur du scoutisme européen]] lancé par [[Friedrich Perko|Perko]] s'appelait aussi de cette façon). Cependant, le mouvement semble ne pas devoir lui survivre : après sa mort en [[1997]], les effectifs fondent. Ils ne remonteront que grâce à l'arrivée massive de groupes exclus de la [[FSE]] pour raisons liturgiques (car attachés à la liturgie traditionnelle), ce qui est assez paradoxal quand on sait que PGK n'était pas particulièrement un tenant des idées les plus conservatrices en matière de religion ...
 
== Textes ==
* [[Boucler son ceinturon]], dont la première phrase a la particularité d'être gravée à l'intérieur des ceinturons des Guides et scouts d'Europe.
 
<!-- == Liens externes ==
 
[http://www.scouts-europe.org/consulter/bibliotheque/textes-france/revues/maitrises/m112-13-pgk.shtml Biographie de « PGK » sur le site de la FSE] <small>(Cet article en est librement inspiré)</small> -->
 
{{président AGSE
|début = 1965
|fin = 1970
|prédécesseur = Claude Pinay
|successeur = Gérard Magne
}}
 
{{Commissaire Général Scout AGSE
|début = 1965
|fin = 1983
|prédécesseur = Claude Pinay
|successeur = Gilles Chaland
}}
 
{{Commissaire fédéral UIGSE
|début = 1976
|fin = 1986
|prédécesseur = Gérard Magne
|successeur = Maurice Ollier
}}


== Les [[Europa Scouts]] ==
{{président AGSE
|début = 1983
|fin = 1986
|prédécesseur = Jean-Pierre de Longueau
|successeur = Gildas Dyèvre
}}


En réaction, PGK, son épouse, et d'autres chefs prêts à les suivre, ''quittent la [[FSE]]'' pour fonder un nouveau mouvement : les ''[[Europa Scouts]]'', nouvelle version (Le mouvement lancé par [[Friedrich Perko|Perko]] s'appellait aussi de cette façon). Cependant le mouvement semble ne pas devoir lui survivre : après sa mort en 1997, les effectifs fondent. Ils ne remonteront que grâce à l'arrivée massive de groupes exclus de la [[FSE]] pour raisons liturgiques (car attachés à la liturgie traditionnelle), ce qui est assez paradoxal quand on sait que PGK n'était pas particulièrement un tenant des idées les plus conservatrices en matière de religion ...
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== Liens externes ==
{{portail personnalités}}


[http://www.scouts-europe.org/consulter/bibliotheque/textes-france/revues/maitrises/m112-13-pgk.shtml Biographie de "PGK" sur le site de la FSE] <small>(Cet article en est librement inspiré)</small>
[[Catégorie:Personnalité de l'union internationale des guides et scouts d'Europe]]


[[Catégorie:Histoire]]
[[en:Pierre Géraud-Keraod]]
[[Catégorie:Personnalités]]

Version du 7 juin 2017 à 22:06

Pierre Géraud, dit Perig Keraod puis Perig Géraud-Keraod ou PGK (1er juillet 191721 octobre 1997), est le fondateur, ou considéré comme tel, de plusieurs mouvements scouts dont notamment l'association des guides et scouts d'Europe.

Jeunesse

Descendant par son grand-père maternel d'une vieille famille d'imprimeurs bretons, Pierre (dit « Perig », petit Pierre en breton) Géraud découvrit le scoutisme à l'âge de 12 ans, à la Troupe 1re Montauban des Scouts de France. Étudiant en droit à Toulouse, il apprit seul le breton et l'occitan s'initia au gaulois. En 1938, il devint chef de troupe de la 4e Montauban, nouvellement créée. En 1941, il épousera une cheftaine de louveteaux du même groupe, Lucienne Sournac (dite, plus tard, Lizig Géraud-Keraod).

Bleimor

Ayant déménagé après-guerre à Paris, il y fréquenta un cercle celtique. C'est là qu'il eut l'idée de fonder un Centre scout d'expression bretonne, qu'ils nommèrent Bleimor. Créé dans le cadre de la province locale des SdF, ce n'était qu'un groupe de danse folklorique bretonne destiné aux scouts. Cependant, il évolua vite (dès 1947) en un clan routier et un feu de guides-aînées, organisant des camps en Bretagne et assurant l'animation musicale et folklorique des «Pardons» organisés pour les Bretons de la capitale. Ses activités s'élargissant, Bleimor organisa des arbres de Noël pour les enfants de Bretons, puis une meute et une ronde, toujours pour les enfants de Bretons parisiens. Par la suite, ces effectifs s'élargiront jusqu'à former deux groupes complets, mais gardant toujours leur vocation folklorique première, avec un «bagad» (orchestre de binious, bombardes et tambours) et un «telen» (groupe de harpes). Plus tard, des groupes Bleimor seront aussi fondés en Bretagne.

Cependant dès 1947, année de la formation du Clan et du Feu, Pierre Géraud avait lancé une revue, SKED, acronyme breton de «Bâtir la Celtie pour Dieu». Il y écrit de nombreux articles, sous le pseudonyme de Perig Keraod, traitant de la Bretagne, de la religion et du scoutisme, par exemple scoutisme et celtisme. Dix ans plus tard, il lancera une autre revue, Sturier (Pilote en breton), destinée aux jeunes scouts et guides des groupes Bleimor.

Ces scouts Bleimor étaient bretons et bretonnants : certains, en unité, ne parlaient que le breton !

Les Scouts d'Europe

Les débuts

En 1962, pressentant sans doute les grands changements qui allaient survenir en 1963/64, Pierre Géraud et l'ensemble des chefs des groupes Bleimor décidèrent de quitter les SdF. Ils rejoignirent un petit mouvement né en 1958, les Scouts d'Europe, fondé par Jean-Claude Alain. Ils étaient quatre fois plus nombreux : PGK prend donc le contrôle des Scouts d'Europe, dont il devient secrétaire général. En 1964, il emmène ses scouts à un camp franco-allemand, en Allemagne.

Il lance en 1965 le magazine Scout d'Europe, qui fusionnera en 1968 avec Sturier. Cette même année apparaissent les Guides d'Europe, tandis que c'est en 1966 qu'apparait le Baussant.

L'essor

Le mouvement continue à se développer sous l'impulsion de PGK, qui obtient en 1972 d'être mis en disponibilité de son travail au Ministère de l'Urbanisme. Il passe une grande partie de son temps à rédiger des articles pour Scout d'Europe, ainsi que dans la revue Maîtrises. Voulant développer la branche Route, il regarde avec intérêt les inventions mises en œuvre par Jean-Charles de Coligny dans ses clans : il lui confie alors la responsabilité de cette branche dès 1972. C'est ainsi qu'est créée la progression Route des scouts d'Europe, articulée sur la Longue Piste et le Départ routier. L'investiture en 1975 de Jean-Charles de Coligny comme CNR vient valider ces choix.

C'est PGK qui lancera pour la première fois, en 1978, le cri fédéral «Ad Mariam Europa !», qui remplacera à la FSE le grand cri de France.

Il continuera à assurer les fonctions de direction : en 1983, il quitte ses fonctions de Commissaire Général Scout pour devenir président de l'Association des Guides et Scouts d'Europe, poste qu'il conservera jusqu'en 1986. Cependant, après avoir quitté ce poste, il continuera à exercer un droit de regard sur l'association : les nouveaux dirigeants n'apprécient pas ce comportement et le lui font savoir. Il s'oppose ainsi en 1991 à la réactualisation de la proposition Raider et à son introduction au sein de la FSE.

Les Europa-Scouts

En réaction, PGK, son épouse, et d'autres chefs prêts à les suivre, quittent la FSE pour fonder un nouveau mouvement : les Europa-Scouts, nouvelle version (Le mouvement autrichien précurseur du scoutisme européen lancé par Perko s'appelait aussi de cette façon). Cependant, le mouvement semble ne pas devoir lui survivre : après sa mort en 1997, les effectifs fondent. Ils ne remonteront que grâce à l'arrivée massive de groupes exclus de la FSE pour raisons liturgiques (car attachés à la liturgie traditionnelle), ce qui est assez paradoxal quand on sait que PGK n'était pas particulièrement un tenant des idées les plus conservatrices en matière de religion ...

Textes

  • Boucler son ceinturon, dont la première phrase a la particularité d'être gravée à l'intérieur des ceinturons des Guides et scouts d'Europe.


Précédé par Pierre Géraud Suivi par
Claude Pinay
Logo europe.svg

Président de l'Association des guides et scouts d'Europe
de 1965 à 1970.

Gérard Magne


Précédé par Pierre Géraud Suivi par
Claude Pinay
Logo europe.svg

Commissaire général scout de l'Association des guides et scouts d'Europe
de 1965 à 1983.

Gilles Chaland


Précédé par Pierre Géraud Suivi par
Gérard Magne
Uigse.png

Commissaire fédéral de l'Union internationale des guides et scouts d'Europe
de 1976 à 1986.

Maurice Ollier


Précédé par Pierre Géraud Suivi par
Jean-Pierre de Longueau
Logo europe.svg

Président de l'Association des guides et scouts d'Europe
de 1983 à 1986.

Gildas Dyèvre


Association des guides et scouts d'Europe Cet article fait partie de la série
Association des guides et scouts d'Europe
Association des guides et scouts d'Europe
Président : Rémi Fourneraut
Commissaire général scout : Cyril de Quéral
Commissaire générale guide : Myriam Cocquet
Tranches d'âge : section féminine : LouvettesÉclaireuses (Étoile de l'Espérance, Spécialité marine, Spécialité nautique, Spécialité montagne)Guides-aînées

section masculine : LouveteauxÉclaireurs (Réseau de l’araignée, Spécialité marine, Spécialité nautique, Spécialité montagne, Raiders)Routiers

Organes : {{{organes}}}
Évènements : EurojamEuromootTrophée des chefsJournées NationalesCamp Don BoscoGrain de SénevéZodiaqueParayVézelayAutres évènements…
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