« Patrouille libre (France) » : différence entre les versions

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Une patrouille libre est une patrouille entièrement autonome et détachée de toute unité locale. Cependant, une patrouille libre n’est pas laissée à elle-même, mais placée sous l’autorité d’un permanent du mouvement, dans le cas du réseau national, ou d’un chef bénévole mais éloigné dans le cas de certains réseaux locaux (assez rares). 


Une patrouille libre est une [[patrouille]] entièrement autonome et détachée de toute unité locale. Cependant, une patrouille libre n’est pas laissée à elle-même, mais placée sous l’autorité d’un permanent du mouvement, dans le cas du réseau national, ou d’un chef bénévole mais éloigné dans le cas de certains réseaux locaux (assez rares). 


== Histoire ==
== Histoire ==
La notion de "'''Patrouille Libre'''" (ou abrégée PL) est apparue dans les années 1950 avec l'arrivée des [[Raiders|Raiders-Scouts]] lancés par [[Michel Menu]] chez les [[Scouts de France]]. En effet, pour devenir Raiders, les candidats à l'investiture devaient obtenir le badge "''Missionnaire''" qui devait les encourager à répandre l'Evangile et le scoutisme autour d'eux.  
La notion de "'''Patrouille Libre'''" (ou abrégée PL) est apparue dans les années 1950 avec l'arrivée des [[Raiders|Raiders-Scouts]] lancés par [[Michel Menu]] chez les [[Scouts de France]]. En effet, pour devenir Raiders, les candidats à l'investiture devaient obtenir le badge "''Missionnaire''" qui devait les encourager à répandre l'Évangile et le scoutisme autour d'eux.  


Une fois le candidat investi "raider", après une année de Chef de Patrouille au sein d'une troupe raider, le Chef de Troupe lui lançait un dernier défi : partir créer sa propre patrouille hors de la Troupe, dans un village des environs avec les jeunes du coin ! C'était le dernier acte de bravoure du vrai raider avant sa montée au Clan.  
Une fois le candidat investi "raider", après une année de [[Chef de patrouille|Chef de Patrouille]] au sein d'une troupe raider, le Chef de Troupe lui lançait un dernier défi : partir créer sa propre patrouille hors de la Troupe, dans un village des environs avec les jeunes du coin ! C'était le dernier acte de bravoure du vrai raider avant sa montée au Clan.  


Pris dans l'enthousiasme général, des centaines de [[patrouille|patrouilles]] se sont ainsi fondées dans les quatre coins de France et ont largement contribué à la hausse historique des effectifs des [[Scouts de France|SDF]] de 1951 à 1963 : elles étaient autonomes grâce à l'expérience du CP raider qui organisait seul son année. Ces patrouilles s'autogéraient, avec l'appui matériel d'une troupe voisine : on les appela les patrouilles libres !
Pris dans l'enthousiasme général, des centaines de [[patrouille|patrouilles]] se sont ainsi fondées dans les quatre coins de France et ont largement contribué à la hausse historique des effectifs des [[Scouts de France|SDF]] de 1951 à 1963 : elles étaient autonomes grâce à l'expérience du CP raider qui organisait seul son année. Ces patrouilles s'autogéraient, avec l'appui matériel d'une troupe voisine : on les appela les patrouilles libres !
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== Réseaux actuels ==
== Réseaux actuels ==
La notion de patrouille libre existe toujours dans les mouvements de scoutisme unitaire. Ainsi, l'[[AGSE]] a le [[réseau de l'araignée]] et le [[réseau de l'Alauda]] qui regroupe toutes les patrouilles libres de France (respectivement éclaireurs et guides).  
La notion de patrouille libre existe toujours dans les mouvements de scoutisme unitaire. Ainsi, l'[[AGSE]] a le [[Réseau de l'araignée|Réseau de l'Araignée]] et l' [[Alauda (AGSE)|Alauda]] qui regroupent toutes les patrouilles libres de France (respectivement éclaireurs et guides).  
 
Chez les [[Scouts Unitaires de France|SUF]], la notion de patrouilles libres existe également, même s'il s'agit parfois de petites troupes (2 patrouilles) sans chef.
Chez les [[Scouts Unitaires de France|SUF]], la notion de patrouilles libres existe également, même s'il s'agit parfois de petites troupes (2 patrouilles) sans chef.


Chez les [[Scouts et guides de France|SGDF]], les équipes [[galaxie]], regroupant des jeunes de toutes âges dans des régions où ne peuvent se développer toutes les propositions, sont similaires aux PL.
Chez les [[Scouts et guides de France|SGDF]], les équipes [[galaxie]], regroupant des jeunes de toutes âges dans des régions où ne peuvent se développer toutes les propositions, sont similaires aux PL.
== Voir aussi ==
*[[Patrouille]]
*[[Pédagogie unitaire]]


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Version du 3 mars 2009 à 11:02

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Une patrouille libre est une patrouille entièrement autonome et détachée de toute unité locale. Cependant, une patrouille libre n’est pas laissée à elle-même, mais placée sous l’autorité d’un permanent du mouvement, dans le cas du réseau national, ou d’un chef bénévole mais éloigné dans le cas de certains réseaux locaux (assez rares).

Histoire

La notion de "Patrouille Libre" (ou abrégée PL) est apparue dans les années 1950 avec l'arrivée des Raiders-Scouts lancés par Michel Menu chez les Scouts de France. En effet, pour devenir Raiders, les candidats à l'investiture devaient obtenir le badge "Missionnaire" qui devait les encourager à répandre l'Évangile et le scoutisme autour d'eux.

Une fois le candidat investi "raider", après une année de Chef de Patrouille au sein d'une troupe raider, le Chef de Troupe lui lançait un dernier défi : partir créer sa propre patrouille hors de la Troupe, dans un village des environs avec les jeunes du coin ! C'était le dernier acte de bravoure du vrai raider avant sa montée au Clan.

Pris dans l'enthousiasme général, des centaines de patrouilles se sont ainsi fondées dans les quatre coins de France et ont largement contribué à la hausse historique des effectifs des SDF de 1951 à 1963 : elles étaient autonomes grâce à l'expérience du CP raider qui organisait seul son année. Ces patrouilles s'autogéraient, avec l'appui matériel d'une troupe voisine : on les appela les patrouilles libres !

Toutes les PL n'avaient pas des raiders à leur tête (ce n'était pas une obligation) : certaines ont été créées par des bandes de copains dont l'un des membres avait été scout, par exemple.

Les scouts des patrouilles libres portaient tous un foulard noir, couleur des corsaires, des flibustiers scouts comme aimait le rappeler Michel Menu. Ce Foulard noir fut très vite connu et reconnu : les patrouilles libres étaient de qualité grâce notamment à un esprit de bande très développé. Des camps nationaux eurent lieu dans les années 1950 et permirent de regrouper les patrouilles libres ne pouvant partir en camp ou se rattacher à une troupe structurée. La proposition pédagogique des patrouilles libres permit au scoutisme de se répandre dans des milieux plus populaires et/ou plus ruraux.

Plusieurs patrouilles libres sur une région formaient un "réseau" qui se réunissait pour partir en camp.

Réseaux actuels

La notion de patrouille libre existe toujours dans les mouvements de scoutisme unitaire. Ainsi, l'AGSE a le Réseau de l'Araignée et l' Alauda qui regroupent toutes les patrouilles libres de France (respectivement éclaireurs et guides).

Chez les SUF, la notion de patrouilles libres existe également, même s'il s'agit parfois de petites troupes (2 patrouilles) sans chef.

Chez les SGDF, les équipes galaxie, regroupant des jeunes de toutes âges dans des régions où ne peuvent se développer toutes les propositions, sont similaires aux PL.

Voir aussi