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Née à Mulhouse le [[4 décembre]] [[1882]], '''Marguerite Walther''' vient d’un milieu bourgeois alsacien ouvert auquel elle doit sa culture. Son tempérament d’artiste, la musique, sera marqué par la tension entre les fréquentations d’un milieu au rationalisme sceptique et sa soif d’idéal absolu. | Née à Mulhouse le [[4 décembre]] [[1882]], '''Marguerite Walther''' vient d’un milieu bourgeois alsacien ouvert auquel elle doit sa culture. Son tempérament d’artiste, la musique, sera marqué par la tension entre les fréquentations d’un milieu au rationalisme sceptique et sa soif d’idéal absolu. | ||
En [[1912]], elle part comme infirmière au Maroc dans l’armée de [[Hubert Lyautey|Lyautey]]. De [[1914]] à [[1918]], elle sert dans l’armée d’Orient où elle rencontre [[ | En [[1912]], elle part comme infirmière au Maroc dans l’armée de [[Hubert Lyautey|Lyautey]]. De [[1914]] à [[1918]], elle sert dans l’armée d’Orient où elle rencontre [[Catherine Descroix]] qui a commencé avec un groupe de trois étudiantes sillonnistes dénommées « Chez nous » une action auprès des enfants et des femmes de la rue Mouffetard dont les conditions de vie les avaient bouleversées. Dès [[1919]], Marguerite Walther prend contact avec ce groupe. De [[1919]] à [[1930]], elle s’engage bénévolement dans ce travail social centré autour de la Maison pour tous qui deviendra La Mouffe dont [[Marthe Levasseur]] est la cheville ouvrière : action éducative auprès des enfants pendant les vacances et dans le quartier et qui aura une grande influence sur le scoutisme. Par ses qualités professionnelles et son réalisme, elle élargit son champ d’action à la lutte contre les taudis, les logements HBM (futurs HLM) et la mise en œuvre d’initiatives pionnières autour de quatre objectifs : refaire la santé, donner un métier par des bourses d’apprentissage, faire acquérir le sens des responsabilités et le goût de l’aventure. | ||
Le soutien apporté par [[André Lefevre]] des [[EDF]], par [[Jean Beigbeder]] des [[EU]], la décision d’ouvrir une meute de louveteaux pour les garçonnets du quartier ont, dès [[1920]], une influence sur ses choix ultérieurs. En vue de proposer du scoutisme aux filles du même quartier, elle prend contact avec [[Georgette Siegrist]] qui avait lancé des éclaireuses en milieu protestant, pour étudier les possibilités d’en fonder sans références confessionnelles. En [[1921]], commence l’engagement de Marguerite Walther dans le scoutisme féminin qu’elle influencera profondément jusqu’en 1942. Elle fonde la première envolée des [[Petites Ailes]] en collaboration avec [[Renée Sainte-Claire Deville]] et fait partie de la commission permanente qui dirige alors le mouvement. | Le soutien apporté par [[André Lefevre]] des [[EDF]], par [[Jean Beigbeder]] des [[EU]], la décision d’ouvrir une meute de louveteaux pour les garçonnets du quartier ont, dès [[1920]], une influence sur ses choix ultérieurs. En vue de proposer du scoutisme aux filles du même quartier, elle prend contact avec [[Georgette Siegrist]] qui avait lancé des éclaireuses en milieu protestant, pour étudier les possibilités d’en fonder sans références confessionnelles. En [[1921]], commence l’engagement de Marguerite Walther dans le scoutisme féminin qu’elle influencera profondément jusqu’en 1942. Elle fonde la première envolée des [[Petites Ailes]] en collaboration avec [[Renée Sainte-Claire Deville]] et fait partie de la commission permanente qui dirige alors le mouvement. |
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