Marguerite-Marie Michelin

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Marguerite-Marie Michelin
Marie-Marguerite Michelin avec des membres de la Croix-Rouge française dans la cour du camp libéré.
Marie-Marguerite Michelin avec des membres de la Croix-Rouge française dans la cour du camp libéré.
1894 · 1984

Personnalité guides de France

Guides de France.

Personnalité française

France.

Marguerite Marie Michelin (1894-1984) fut une responsable des Guides de France (GDF). Elle était surnommée MMM.

Née Puiseux, sœur de Madeleine Corpet, épouse de l'un des membres de la famille Michelin[1], elle occupe des responsabilités dans le guidisme à Clermont-Ferrand. Elle aurait été commissaire de la 10e région et membre du conseil d'administration des GDF[2].

En 1940, elle devient déléguée de la Chef-Guide (vice présidente) pour la zone libre, puis membre du Conseil national du Scoutisme Français[2]. Le 7 juillet 1943, elle est arrêtée et déportée en Allemagne, dans les camps de Sarrebruck et de Ravensbrück. Elle s'y trouve confrontée à la détresse de prostituées, également déportées.

À son retour, elle reprend des responsabilités nationales aux GDF puis fonde l'Association nationale d'entraide féminine (ANEF), un réseau de soutien aux jeunes filles en difficulté.

« Tout ceci s’est imprimé très fort en moi, m’a donné au retour le désir, sinon de m’occuper de prostituées, tout au moins d’empêcher des êtres jeunes d’arriver au stade de vice et de dégradation que j’avais connu. C’est ce désir intense qui m’a amenée, en 1946, à prendre contact avec la délinquance juvénile. »

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Sa soeur Madeleine Corpet (1888, 17 août 1983) était une des adjointes d'Albertine Duhamel qu'elle remplaça après sa mort. Au début des années 1920 cette spécialiste des patronages catholiques attira l'attention de la hiérarchie sur l'intérêt du scoutisme féminin.

Voir aussi


Notes et références


  1. Fabricant français de pneumatiques basé à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
  2. 2,0 et 2,1 Article sur l'Oradou, dans le numéro 82 de Kim (2e trimestre 2000).