« Histoire du scoutisme en Belgique » : différence entre les versions

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La première troupe scoute fut fondée à Bruxelles en [[1909]] par un anglais, Harold Parfitt qui établit cette troupe pour les jeunes britanniques vivant dans la ville; une autre troupe britannique est développée à Anvers par un autre britannique: Singleton. En observant les activités de cette troupe, les belges éprouvèrent un vif intérêt pour le scoutisme et créerent le scoutisme belge.
La première troupe scoute fut fondée à Bruxelles en [[1909]] par un anglais, Harold Parfitt qui établit cette troupe pour les jeunes britanniques vivant dans la ville; une autre troupe britannique est développée à Anvers par un autre britannique: Singleton. En observant les activités de cette troupe, les belges éprouvèrent un vif intérêt pour le scoutisme et créerent le scoutisme belge.


Les Boy Scouts of Belgium (BSB) furent créés en décembre [[1910]]. La première troupe entièrement belge fut fondée à Bruxelles. Ils utilisaient les uniformes et les badges anglais. L'association était ouverte à tous. Dès [[1911]] apparut une troupe de Girl guides ou Girl Scouts en leur sein mais il faudra attendre la fin de la première guerre mondiale pour qu'elles s'organisent en fédération.
Les Boy Scouts de Belgique (BSB) furent créés en décembre [[1910]]. La première troupe entièrement belge fut fondée à Bruxelles. Ils utilisaient les uniformes et les badges anglais. L'association était ouverte à tous. Dès [[1911]] apparut une troupe de Girl guides ou Girl Scouts en leur sein, mais il faudra attendre [[1919]] pour qu'elles s'organisent en fédération.


Un an plus tard, en 1912, les catholiques, sous l'impulsion de l'abbé Petit et de Georges De Hasque, se lancent à leur tour dans l’aventure avec la fondation des Belgian Catholic Scouts (BCS) qui adoptent, dès [[1913]], la dénomination de Baden-Powell Belgian Boy-Scouts (BPBBS).
Un an plus tard, en 1912, les catholiques, sous l'impulsion de l'abbé Jules Petit et de Georges De Hasque, se lancent à leur tour dans l’aventure avec la fondation des Belgian Catholic Scouts (BCS) qui adoptent, dès [[1913]], la dénomination de Baden-Powell Belgian Boy-Scouts (BPBBS).


Durant la guerre, les scouts vont se faire remarquer par leur service à la population: missions de secourisme et d'estafette. Mais le mouvement souffre de l'occupation. Néanmoins, en [[1920]], un contingent belge participe au [[Jamboree de 1920|premier jamboree scout]] de Londres.
Durant la guerre, les scouts vont se faire remarquer par leur service à la population: missions de secourisme et d'estafette. Mais le mouvement souffre de l'occupation. Néanmoins, en [[1920]], un contingent belge participe au [[Jamboree de 1920|premier jamboree scout]] de Londres.


Le premier groupe guide, catholique et francophone, naît à Bruxelles en [[1915]] à l’initiative du Père Melchior Verpoorten.  
Le premier groupe guide, catholique et francophone, naît à Bruxelles en [[1915]] à l’initiative du Père capucin Melchior Verpoorten.  


L’année [[1919]] voit la reconnaissance internationale des Girl Guides de Belgique ("neutres") et des Baden Powell Belgian Girl Guides (catholiques, appelées ensuite Guides Catholiques de Belgique - Katholieke Meisjesgidsen van België, GCB/KMGB), la création, au sein de ce mouvement, du premier groupe néerlandophone à Leuven.  
L’année [[1919]] voit la reconnaissance internationale des Girl Guides de Belgique ("neutres") et des Baden Powell Belgian Girl Guides (catholiques, appelées ensuite Guides Catholiques de Belgique - Katholieke Meisjesgidsen van België, GCB/KMGB), la création, au sein de ce mouvement, du premier groupe néerlandophone à Leuven.  
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===Guerre et après-guerre===
===Guerre et après-guerre===


Pendant la deuxième guerre mondiale, les activités se poursuivent de façon discrète. L'uniforme est interdit. Les activités doivent théoriquement être signalées à l'occupant. A la libération, l’effectif a doublé et atteint 6000 membres. Les options pédagogiques et de structure vont alors prendre un coup "de jeune" et faire la place plus large au fonctionnement démocratique ainsi qu'à l'ouverture sur le vaste monde.  
Pendant la deuxième guerre mondiale, les activités se poursuivent de façon discrète. L'uniforme est interdit à partir de 1943. Les activités doivent théoriquement être signalées à l'occupant. A la libération, les effectifs ont pratiquement doublé. Les options pédagogiques et de structures prendront un coup "de jeune" à partir des années 1950 et faire la place plus large au fonctionnement démocratique, ainsi qu'à l'ouverture sur le vaste monde.  


En [[1945]], les guides et scouts pluralistes fusionnent, créant le premier mouvement coéduqué de Belgique.  Au même moment, le mouvement prend son essor au Congo où les GCB/KMGB surtout, envoyent à partir de [[1933]], mais surtout dans les années 50, des cheftaines pour former les groupes mixtes et "indigènes" et des cadres pour aider à y structurer l’association congolaise.
En [[1945]], les guides et scouts pluralistes fusionnent, créant le premier mouvement coéduqué de Belgique.  Au même moment, le mouvement prend son essor au Congo, où les GCB/KMGB envoyent à partir de [[1933]], mais surtout dans les années 1950, des cheftaines pour former les groupes mixtes et "indigènes" et des cadres pour aider à y structurer l’association congolaise.


L’immédiat après-guerre voit par contre un tassement et même un recul des effectifs scouts jusqu’au début des années cinquante, à partir desquelles la croissance reprendra de plus belle jusqu’à la seconde moitié des années nonante. En attendant, scouts et guides pluralistes décident de s’unir en [[1945]] pour fonder les Boy-Scouts et Girl-Guides de Belgique (BSB-GGB), une union nationale qui se maintiendra 21 années avant une scission linguistique en [[1966]]. Les francophones formeront alors la [[FEE|Fédération des Eclaireurs et des Eclaireuses]] ([[FEE]]), devenue l’association des [[Scouts et Guides Pluralistes]] ([[SGP]]) de Belgique depuis [[1992]], tandis que les néerlandophones se regrouperont en une [[Federatie voor Open Scoutisme]] (FOS). Ce premier regroupement éducatif fait des émules en [[1973]], les scouts catholiques néerlandophones décidant de s’unir à leurs consœurs catholiques, ces dernières s’étant d’autre part scindées de leurs homologues francophones en [[1961]], pour former l’actuel Vlaams Verbond van Katholieke Scouts en Meisjesgidsen (VVKSM - rebaptisés en [[2006]] [[Scouts en Gidsen Vlaanderen]]).
L’immédiat après-guerre voit par contre un tassement et même un recul des effectifs scouts jusqu’au début des années 1950, à partir desquelles la croissance reprendra de plus belle jusqu’à la seconde moitié des années 1990. En attendant, scouts et guides pluralistes décident de s’unir en [[1945]] pour fonder les Boy-Scouts et Girl-Guides de Belgique (BSB-GGB), une union nationale qui se maintiendra 21 années avant une scission linguistique en [[1966]]. Les francophones formeront alors la [[FEE|Fédération des Eclaireurs et des Eclaireuses]] ([[FEE]]), devenue l’association des [[Scouts et Guides Pluralistes]] ([[SGP]]) de Belgique depuis [[1992]], tandis que les néerlandophones se regrouperont en une [[Federatie voor Open Scoutisme]] (FOS). Ce premier regroupement éducatif fait des émules en [[1973]], les scouts catholiques néerlandophones décidant de s’unir à leurs consœurs catholiques, ces dernières s’étant d’autre part scindées de leurs homologues francophones en [[1961]], pour former l’actuel Vlaams Verbond van Katholieke Scouts en Meisjesgidsen (VVKSM - rebaptisés en [[2006]] [[Scouts en Gidsen Vlaanderen]]).


Les années soixante et septante amorcent de profondes mutations, qui se traduiront notamment par la création de nouvelles sections (entre autres pour les 6-8 ans et pour le groupe plus spécifique des 16-18 ans) et par l’introduction de nouvelles méthodes pédagogiques, ainsi que par l’adoption de la coéducation et de la mixité.  
Les années 1960 et 1970 amorcent de profondes mutations, qui se traduiront notamment par la création de nouvelles sections (entre autres pour les 6-8 ans et pour le groupe plus spécifique des 16-18 ans) et par l’introduction de nouvelles méthodes pédagogiques, ainsi que par l’adoption de la coéducation et de la mixité.  


Suite à la sécularisation croissante de la société, les mouvements catholiques atténueront également leur spécificité religieuse au profit d’une formation spirituelle plus personnalisée et ouverte. C’est à ce titre que les scouts catholiques francophones ont décidé de changer de dénomination en [[1999]] pour devenir [[FCSBPB|Les Scouts – Fédération catholique des Scouts Baden-Powell de Belgique]] (FCS).
Suite à la sécularisation croissante de la société, les mouvements catholiques atténueront également leur spécificité religieuse au profit d’une formation spirituelle plus personnalisée et ouverte. C’est à ce titre que les scouts catholiques francophones ont décidé de changer de dénomination en [[1999]] pour devenir [[FCSBPB|Les Scouts – Fédération catholique des Scouts Baden-Powell de Belgique]] (FCS).
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== Liens externes ==
== Liens externes ==
* Tableau synoptiques sur le scoutisme en Belgique http://www.scouting2007.be/index.php?id=136&L=0
* Tableau synoptiques sur le scoutisme en Belgique http://www.scouting2007.be/index.php?id=136&L=0
* Centre Historique Belge du Scoutisme http://www.chbs.be


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