« Histoire de l'association des guides et scouts d'Europe » : différence entre les versions

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À l'été [[1952]], ces chefs font camper leurs troupes ensemble, et [[Friedrich Perko]], un chef autrichien du [[Neutraler Pfadfinderverband]] autrichien, fonde les [[Europa scouts (Autriche)|Europa Scouts]]. Ceux-ci pratiquent un [[scoutisme unitaire]], européen, neutre ou chrétien, mais très ouverts aux différentes religions.
À l'été [[1952]], ces chefs font camper leurs troupes ensemble, et [[Friedrich Perko]], un chef autrichien du [[Neutraler Pfadfinderverband]] autrichien, fonde les [[Europa scouts (Autriche)|Europa Scouts]]. Ceux-ci pratiquent un [[scoutisme unitaire]], européen, neutre ou chrétien, mais très ouverts aux différentes religions.


Alors que l'unité des [[Europa scouts (Autriche)|Europa scouts]] est très fragile, [[Jean-Claude Alain]], un chef scout de l'[[association nationale des scouts russes]] (française) vient apporter ses idées et permet de refaire l'unité du scoutisme européen. En [[1956]], La [[Union internationale des guides et scouts d'Europe|fédération du scoutisme européen]] (FSE) est alors créée et [[Jean-Claude Alain]] en est élu commissaire fédéral. Les [[Europa scouts (Autriche)|Europa scouts]], diminués par la création de cette fédération qu'ils ne rejoignent pas, continueront à exister en Allemagne et en Autriche.
Alors que l'unité des [[Europa scouts (Autriche)|Europa scouts]] est très fragile, [[Jean Léopold]] (plus connu sous son pseudonyme de [[Jean-Claude Alain]]), un chef scout de l'[[association nationale des scouts russes]] (française) vient apporter ses idées et permet de refaire l'unité du scoutisme européen. En [[1956]], La [[Union internationale des guides et scouts d'Europe|fédération du scoutisme européen]] (FSE) est alors créée et [[Jean-Claude Alain]] en est élu commissaire fédéral. Les [[Europa scouts (Autriche)|Europa scouts]], diminués par la création de cette fédération qu'ils ne rejoignent pas, continueront à exister en Allemagne et en Autriche.
[[Image:Logo europe.svg|120px|thumb|left|Insigne de la [[union internationale des guides et scouts d'Europe|FSE]].]]
[[Image:Logo europe.svg|120px|thumb|left|Insigne de la [[union internationale des guides et scouts d'Europe|FSE]].]]
La [[Union internationale des guides et scouts d'Europe|FSE]] est une association scoute internationale, composée de sections nationales. Son but est de pratiquer le scoutisme de [[Lord Robert BADEN-POWELL|Baden-Powell]] dans le cadre de l'idée d'union européenne alors naissante, et sur des bases chrétiennes. L'insigne choisi par la fédération est une variante de la [[croix potencée|croix scoute]] basée sur la croix rouge des hospitaliers de Saint-Jean, appelée aussi croix de Malte. Cet insigne fut dessiné par Pierre Joubert en 1957 pour illustrer un roman scout.
La [[Union internationale des guides et scouts d'Europe|FSE]] est une association scoute internationale, composée de sections nationales. Son but est de pratiquer le scoutisme de [[Robert Baden-Powell|Baden-Powell]] dans le cadre de l'idée d'union européenne alors naissante, et sur des bases chrétiennes. L'insigne choisi par la fédération est une variante de la [[croix potencée|croix scoute]] basée sur la croix rouge des hospitaliers de Saint-Jean, appelée aussi croix de Malte. Cet insigne fut dessiné par Pierre Joubert en 1957 pour illustrer un roman scout.


Le [[30 juin]] [[1958]], [[Jean-Claude Alain]] lance l'association française : les «''scouts d'Europe''» et devient son commissaire général, en plus de son poste de commissaire fédéral.
Le [[30 juin]] [[1958]], [[Jean Léopold]] lance l'association française : les «''scouts d'Europe''»<ref>Inscription en préfecture le 5 septembre 1958, cf. {{Lien web |url=https://www.journal-officiel.gouv.fr/associations/detail-annonce/associations_b_archive/19580213/0026 |titre=LES SCOUTS D'EUROPE, création de l'association)  |date=11 septembre 1958 |consulté le=10 septembre 2021 |site=journal-officiel.gouv.fr}}</ref> et devient son commissaire général, en plus de son poste de commissaire fédéral.


Après deux ans d'existence et plusieurs camps jumelés (mini-jamborées en 1959 à Wasserfall, en 1960 à St Loup de Naud, 1961 en Suède), la [[Union internationale des guides et scouts d'Europe|FSE]] rencontre ses premiers problèmes internes : les conflits entre personnes (notamment entre [[Jean-Claude Alain]] et [[Jean-Pierre Roussel]], commissaire de la province Alsace, affaiblissent l'association. Ce conflit amènent la province Alsace et [[Jean-Pierre Roussel]] à fonder leur propre association indépendante : la [[FSE  Alsace]].
 
Après deux ans d'existence et plusieurs camps jumelés (mini-jamborées en 1959 à Wasserfall, en 1960 à St Loup de Naud, 1961 en Suède), la [[Union internationale des guides et scouts d'Europe|FSE]] rencontre ses premiers problèmes internes : les conflits entre personnes (notamment entre [[Jean-Claude Alain]] et [[Jean-Pierre Roussel]], commissaire de la province Alsace), affaiblissent l'association. Ce conflit amènent la province Alsace et [[Jean-Pierre Roussel]] à fonder leur propre association indépendante : la [[FSE  Alsace]].


== L'époque [[Pierre Géraud]] ==
== L'époque [[Pierre Géraud]] ==
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Le [[22 octobre]] [[1962]], les [[scouts de Bleimor]], association indépendante étant à l'origine destinée à la pratique du folklore breton, puis ayant évolué en association scoute indépendante suite aux premières évolutions progressistes des [[scouts de France]], animés par [[Pierre Géraud|Pierre]] et [[Lucienne Sournac|Lucienne]] Géraud, surnommés Perig et Lizig Géraud-Keraod, rejoignent la [[Union internationale des guides et scouts d'Europe|FSE]]. Les [[scouts de Bleimor|bleimors]], grâce à leurs effectifs (250 membres), ont une certaine influence sur la [[Union internationale des guides et scouts d'Europe|FSE]] et [[Pierre Géraud]] devient rapidement commissaire général à la place de [[Jean-Claude Alain]] qui quitte le mouvement.
Le [[22 octobre]] [[1962]], les [[scouts de Bleimor]], association indépendante étant à l'origine destinée à la pratique du folklore breton, puis ayant évolué en association scoute indépendante suite aux premières évolutions progressistes des [[scouts de France]], animés par [[Pierre Géraud|Pierre]] et [[Lucienne Sournac|Lucienne]] Géraud, surnommés Perig et Lizig Géraud-Keraod, rejoignent la [[Union internationale des guides et scouts d'Europe|FSE]]. Les [[scouts de Bleimor|bleimors]], grâce à leurs effectifs (250 membres), ont une certaine influence sur la [[Union internationale des guides et scouts d'Europe|FSE]] et [[Pierre Géraud]] devient rapidement commissaire général à la place de [[Jean-Claude Alain]] qui quitte le mouvement.


L'association française devient le [[4 février]] [[1963]] «''Les Scouts d'Europe de la Fédération du Scoutisme Européen - Europa Scouts''». [[Pierre Géraud]] entend bien dynamiser cette association, et recentre les esprits sur le scoutisme traditionnel du père [[Jacques Sevin]], à l'époque où il devient clair que [[François Lebouteux]] va réformer la structure pédagogique des [[scouts de France]]. Un cérémonial basé sur celui des [[scouts de France]] est arrêté, le directoire religieux est repensé (le premier directoire permettait des unités œcuméniques, religieusement mixtes ; la mixité dans le nouveau directoire est abandonnée), le texte de la [[Promesse]], de la loi et des principes des [[scouts de France]] sont adaptés ; notamment par l'ajout de référence à l'Europe, qui n'est alors guère plus qu'un projet politique.
L'association française devient le [[4 février]] [[1963]] «''Les Scouts d'Europe de la Fédération du Scoutisme Européen - Europa Scouts''»<ref>{{Lien web |url=https://www.journal-officiel.gouv.fr/associations/detail-annonce/associations_b_archive/19630041/0075  |titre=LES SCOUTS D'EUROPE (EUROPA SCOUTS) DE LA FÉDÉRATION DU SCOUTISME EUROPÉEN (F. S. E.)  |date=21 février 1963 |consulté le=10 septembre 2021 |site=journal-officiel.gouv.fr}}</ref>. [[Pierre Géraud]] entend bien dynamiser cette association, et recentre les esprits sur le scoutisme traditionnel du père [[Jacques Sevin]], à l'époque où il devient clair que [[François Lebouteux]] va réformer la structure pédagogique des [[scouts de France]]. Un cérémonial basé sur celui des [[scouts de France]] est arrêté, le directoire religieux est repensé (le premier directoire permettait des unités œcuméniques, religieusement mixtes ; la mixité dans le nouveau directoire est abandonnée), le texte de la [[Promesse]], de la loi et des principes des [[scouts de France]] sont adaptés ; notamment par l'ajout de référence à l'Europe, qui n'est alors guère plus qu'un projet politique.


Au milieu des années 1960, les Scouts d'Europe voient leur nombre augmenter suite aux réformes des [[Scouts de France]].
Au milieu des années 1960, les Scouts d'Europe voient leur nombre augmenter suite aux réformes des [[Scouts de France]].


En [[1968]], le mouvement connaît une crise institutionnelle : certaines personnes comme [[Hubert Verley]], trouvant le mouvement trop marqué politiquement par les visions régionalistes et pro-européennes de [[Pierre Géraud]], le quittent pour aller fonder les [[scouts saint Georges]].
En [[1968]], le mouvement connaît une crise institutionnelle : certaines personnes comme [[Hubert Verley]], trouvant le mouvement trop marqué politiquement par les visions régionalistes et pro-européennes de [[Pierre Géraud]], le quittent pour aller fonder les [[scouts saint Georges]].
En [[1970]], l'association change à nouveau de nom, pour s'appeler «''Les Guides et scouts d'Europe de la Fédération du Scoutisme Européen (F.S.E.)''»<ref>{{Lien web |url=https://www.journal-officiel.gouv.fr/associations/detail-annonce/associations_b_archive/19700167/0058  |titre=GUIDES ET SCOUTS D'EUROPE DE LA FÉDÉRATION DU SCOUTISME EUROPÉEN (F.S.E.)  |date=20 juillet 1970 |consulté le=10 septembre 2021 |site=journal-officiel.gouv.fr}}</ref>.


En [[1971]], lors de l'assemblée générale tenue à Athis-Mons, le mouvement connaît une nouvelle crise institutionnelle. Une tendance spiritualiste s'affirme, ce qui entraîne le départ de [[Bernard Mantienne]] et d'autres en direction des [[scouts unitaires de France]]
En [[1971]], lors de l'assemblée générale tenue à Athis-Mons, le mouvement connaît une nouvelle crise institutionnelle. Une tendance spiritualiste s'affirme, ce qui entraîne le départ de [[Bernard Mantienne]] et d'autres en direction des [[scouts unitaires de France]]
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En [[1976]], le nom de la fédération est changé en ''[[Union internationale des guides et scouts d'Europe]]'' (UIGSE). Toutefois, on continue à utiliser couramment le nom FSE, tant pour désigner l'union internationale que l'association française. Cette dernière se nomme [[association des guides et scouts d'Europe]] (AGSE).
En [[1976]], le nom de la fédération est changé en ''[[Union internationale des guides et scouts d'Europe]]'' (UIGSE). Toutefois, on continue à utiliser couramment le nom FSE, tant pour désigner l'union internationale que l'association française. Cette dernière se nomme [[association des guides et scouts d'Europe]] (AGSE).


Une troisième crise éclate lors de l'assemblée générale tenue à Arc-et-Senans en [[1982]]. Une tendance opposée à la tendance spiritualiste se retrouve alors en position de responsabilité, ce qui entraînera le développement des [[patrouille libre|patrouilles libres]], avec le [[réseau de l'araignée]] et l'[[Alauda (AGSE)|Alauda]], des [[Raiderisme FSE|raiders]], du [[scoutisme marin]] ; mais également le départ en 1986 de [[Pierre Géraud]], qui va fonder les [[Europa scouts (France)|Europa scouts]].
Une troisième crise éclate lors de l'assemblée générale tenue à Troyes en [[1983]]. Une tendance opposée à la tendance spiritualiste se retrouve alors en position de responsabilité, ce qui entraînera le développement des [[patrouille libre|patrouilles libres]], avec le [[réseau de l'araignée]] et l'[[Alauda (AGSE)|Alauda]], des [[Raiderisme FSE|raiders]], du [[scoutisme marin]] ; puis également le départ en 1986, lors de l'assemblée générale à Arc-et-Senans, de [[Pierre Géraud]], qui va relancer ses [[Europa scouts (France)|Europa scouts]].


== Aujourd'hui ==
== Aujourd'hui ==
Dans les années 1990, l'AGSE comptera jusqu'à {{formatnum:30000}} membres. Par la suite, les effectifs de l'association, qui avaient baissé comme ceux de toutes les autres associations de scoutisme en France, à partir de [[1998]], suite à l'accident de Perros-Guirrec survenu au sein de l'[[association française de scouts et guides catholiques]], sont repartis à la hausse depuis [[2005]].
Dans les années 1990, l'AGSE comptera jusqu'à {{formatnum:30000}} membres. Par la suite, les effectifs de l'association, qui avaient baissé comme ceux de toutes les autres associations de scoutisme en France, à partir de [[1998]], suite à l'accident de Perros-Guirrec survenu au sein de l'[[association française de scouts et guides catholiques]], sont repartis à la hausse depuis [[2005]]. L'AGSE a également été reconnue comme "mouvement d'éducation"<ref>Au même titre que les SDF, GDF ou SUF.</ref> en 2001 par la conférence des évêques de France<ref>{{Lien web|url=https://www.cath.ch/newsf/france-les-scouts-d-europe-reconnus-mouvement-d-education-par-les-eveques/|site=cath.ch|date=1{{er}} juin 2001|consulté le=11 novembre 2021|titre=France: Les scouts d’Europe reconnus «mouvement d’éducation» par les évêques}}</ref>.
 
A partir du début des années 2000, une quatrième crise institutionnelle s'est graduellement développée. Elle trouve son origine dans des changements d'orientation qui auraient été introduits par la publication du "Livre blanc". Cette crise éclate au grand jour suite une lettre envoyée en [[2007]] par les commissaires généraux précisant les modalités d'application du ''motu proprio Summorum Pontificum'' concernant les formes liturgiques au sein de l'[[AGSE]]. Après un recours direct auprès du Vatican d'une soixantaine de prêtres conseillers religieux, une demande d'explication du cardinal Hoyos et une rencontre avec celui-ci, l'apport de clarifications, les normes liturgiques de l'[[Association des guides et scouts d'Europe|AGSE]] sont reconnus valides par le cardinal. L'Assemblée générale qui suit en mars [[2008]] est particulièrement houleuse. A la suite de celle-ci, [[Jean-Marie Nessi]] est remplacé par [[Gwenaël Lhuissier]] au poste de président du mouvement.
 
Lors d'un conseil d'administration se tenant le [[23 juin]] [[2008]], les commissaires généraux sont révoqués et remplacés avant la fin de leur mandat. Les sujets à débat concernaient entre autres le positionnement ecclésial de l'AGSE en tant qu'association privée de fidèles ainsi que sa place dans l'[[UIGSE]]. L'approbation par une large majorité de 67,9% du rapport moral lors de l'Assemblée générale suivante en mai 2009, la nomination d'un bureau au [[conseil d'administration (AGSE)|Conseil d'administration]] rassemblant différentes sensibilités ainsi que le choix fait par certains cadres en désaccord de démissionner apparaissent avoir mis un terme à cette période de turbulences.  


A partir du début des années 2000, une quatrième crise institutionnelle s'est graduellement développée. Elle trouve son origine dans des changements d'orientation qui auraient été introduits par la publication du "Livre Blanc". Cette crise éclate au grand jour suite une lettre envoyée en [[2007]] par les commissaires généraux précisant les modalités d'application du Motu Proprio Summorum Pontificum concernant les formes liturgiques au sein de l'[[AGSE]]. Après un recours direct auprès du Vatican d'une soixantaine de prêtres conseillers religieux, une demande d'explication du  Cardinal Hoyos et une rencontre avec celui-ci, l'apport de clarifications, les normes liturgiques de l'[[AGSE]] sont reconnus valides par le Cardinal. L'Assemblée Générale qui suit en mars [[2008]] est particulièrement houleuse. A la suite de celle-ci, [[Jean-Marie Nessi]] est remplacé par [[Gwenaël Lhuissier]] au poste de président du mouvement. Lors d'un conseil d'administration se tenant le [[23 juin]] [[2008]], les commissaires généraux sont révoqués et remplacés avant la fin de leur mandat. Les sujets à débat concernaient entre autres le positionnement ecclésial de l'AGSE en tant qu'association privée de fidèles ainsi que sa place dans l'[[UIGSE]]. L'approbation par une large majorité de 67,9% du rapport moral lors de l'Assemblée Générale suivante en mai 2009, la nomination d'un bureau au Conseil d'Administration rassemblant différentes sensibilités ainsi que le choix fait par certains cadres en désaccord de démissionner apparaissent avoir mis un terme à cette période de turbulences.
A partir de [[2007]], l'association s'est mise à réformer la formation des chefs notamment chez les formateurs en étendant aux branches jaunes et rouges ce qui se faisait en branche verte : la remise des bûchettes et du brevet de scoutmestre une fois le camp national d'entraînement et la mission d'application effectués. Depuis [[2012]], l'association s'est mise dans une nouvelle optique sur le choix et la formation des chefs ; en effet, elle a posé des limites d'âge minimum plus restrictive afin de favoriser le fait que les jeunes quittant la branche verte passent par la branche rouge, et, à la rentrée [[2013]], repasse le seuil symbolique des {{formatnum:30000}} adhérents.


== Annexes ==
== Annexes ==
=== Liens internes ===
=== Liens internes ===
[[Liste des événements AGSE]]
*[[Liste des événements AGSE]]


{{références}}


{{navigation AGSE|histoire}}
{{navigation AGSE|histoire}}
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{{Portail histoire|portail mouvements}}
{{Portail histoire|portail mouvements}}


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[[Catégorie:Histoire du scoutisme en France]]
[[Catégorie:Histoire du scoutisme en France]]
[[Catégorie:Association des guides et scouts d'Europe]]
[[Catégorie:Association des guides et scouts d'Europe]]
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