« Dominique Bénard » : différence entre les versions

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{{citation|Les chefs d'unités n'avaient apparemment aucun objectif éducatifs. Ils n'étaient pas en mesure d'assurer aux enfants un minimum de qualité de vie (sommeil, nourriture, hygiène). [...] Ils s'efforçaient de déclencher l'imaginaire pour permettre l'émergence d'un projet sans prendre en considération les notions les plus élémentaires de sécurité et de qualité de vie. Plus ils intervenaient, et plus la situation du camp se dégradait. Pour finir nous eûmes droit, en plein coeur du village, à une manifestation de 200 préadolescents se plaignant de la mauvaise qualité de la nourriture et des conditions de vie. Je découvris une unité où chefs et garçons, vêtus d'uniformes allemands, portant des drapeaux nazis, vivaient un "grand projet SS" et s'amusaient à "torturer" les prisonniers. Les chefs, que j'interrogeai sur ces pratiques, me répondirent qu'ils ne voyaient pas où était le problème puisque c'était le projet décidé par les scouts eux-mêmes. L'accent mis exclusivement sur la méthode du projet et sur l'imaginaire semblait avoir laminé tout proposition éducative.|in ''[[L'utopie Scouts de France]]'', de Christian Guérin}}
{{citation|Les chefs d'unités n'avaient apparemment aucun objectif éducatifs. Ils n'étaient pas en mesure d'assurer aux enfants un minimum de qualité de vie (sommeil, nourriture, hygiène). [...] Ils s'efforçaient de déclencher l'imaginaire pour permettre l'émergence d'un projet sans prendre en considération les notions les plus élémentaires de sécurité et de qualité de vie. Plus ils intervenaient, et plus la situation du camp se dégradait. Pour finir nous eûmes droit, en plein coeur du village, à une manifestation de 200 préadolescents se plaignant de la mauvaise qualité de la nourriture et des conditions de vie. Je découvris une unité où chefs et garçons, vêtus d'uniformes allemands, portant des drapeaux nazis, vivaient un "grand projet SS" et s'amusaient à "torturer" les prisonniers. Les chefs, que j'interrogeai sur ces pratiques, me répondirent qu'ils ne voyaient pas où était le problème puisque c'était le projet décidé par les scouts eux-mêmes. L'accent mis exclusivement sur la méthode du projet et sur l'imaginaire semblait avoir laminé tout proposition éducative.|in ''[[L'utopie Scouts de France]]'', de Christian Guérin}}


Avec Gilles Saint-Aubin, un autre rescapé de Vicdessos, il travaille dés lors à combler le vide abyssal de la proposition Rangers avec une certaine réhabilitation du jeu scout.
Avec [[Gilles Saint-Aubin]], un autre rescapé de Vicdessos, il travaille dés lors à combler le vide abyssal de la proposition Rangers avec une certaine réhabilitation du jeu scout.


Il devient commissaire général en [[1977]] jusqu'en [[1983]], poste où il s'efforce de reprendre en mains une association en difficulté. Il fait reconnaître les [[Compagnons (SdF)|Compagnons]] comme une branche à part entière en assemblée générale après l'échec des JEM. Prenant en acte aussi que dix ans de discussion n'avaient pas fait progresser le partenariat scout et guide, il provoque la rupture et engageant le mouvement dans la voie de la coéducation en juin [[1982]].Voir [[fusion SDF-GDF]]
Il devient commissaire général en [[1977]] jusqu'en [[1983]], poste où il s'efforce de reprendre en mains une association en difficulté. Il fait reconnaître les [[Compagnons (SdF)|Compagnons]] comme une branche à part entière en assemblée générale après l'échec des JEM. Prenant en acte aussi que dix ans de discussion n'avaient pas fait progresser le partenariat scout et guide, il provoque la rupture et engageant le mouvement dans la voie de la coéducation en juin [[1982]].Voir [[fusion SDF-GDF]]
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