Crise de l'OMMS en 2007

De Scoutopedia
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.

A l'été 2007 se dessine une Crise mondiale du scoutisme. Certaines organisations nationales scoutes (comme les BSA et la Suède) demandent la démission du secrétaire général du Bureau mondial scout. Ils menacent de ne plus payer leurs cotisations et sont rejoints par quelques associations et de gros donateurs. Le conflit porte sur la conception du scoutisme, le rôle du BMS et la régularité d'opérations financière comme le centre de Picarquin.

Or la cotisation américaine représente près de 40% du budget de l'OMMS et celle de la Fondation entre 20 et 25%. La suspension de leur paiement a donc placé le mouvement "dans une situation dramatique".

Dès octobre le groupe comprend l'Autriche, la Grèce, l'Indonésie, le Japon, la Suède, la Thaïlande, le Royaume-Uni, les Etats-Unis. De plus d'autres pays asiatiques paraissent favorables.

Début novembre la Belgique, l'Italie et l'Espagne s'opposent à leur action qu'Eduardo Missoni, qualifie de putsch.


Le 12 novembre 2007, le Comité mondial du scoutisme (CMS) se réuni au Caire et décidait - "avec un profond regret" - de se plier aux exigences des scouts américains et de licencier le secrétaire général, Eduardo Missoni.

Suite à la réunion de Jambville des 16 et 17 février 2008, le président de l'OMMS Herman Hui démissionne. Philippe Da Costa devient alors Président par intérim du Comité Mondial du Scoutisme le 1er mars 2008. Ce mandat provisoire se termine en juillet 2008 sur l'île de Jeju en Corée lors de la 38e conférence mondiale. Cette conférence voit clairement un recul de la conception sud-européenne et africaine du scoutisme.



Lien externe