Branche auxiliaire

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Chez les Guides de France, la Branche auxiliaire désignait l'Extension et la section des Isolés.

«  C’est en 1932 qu’elle commence. Pour répondre au désir des nombreuses malades et aussi de diverses organisations comme ‘Auxilia’ et ‘UCM’, la commissaire de Kerraoul – notre chef-guide actuelle voulut bien centraliser et diriger les tentatives déjà annoncées dans diverses régions de France : essais dans des institutions, hôpitaux de Berck et de Giens et essais par correspondance pour des malades isolées, tentées par quelques aumôniers, anciens scouts, convaincus de tous les avantages que le scoutisme pourrait apporter à des vies de malades et d’infirmes. Dès la première année, la branche auxiliaire comprit donc des compagnies à Berck, Giens, Grasse…, une ronde de Jeannettes à Grasse… et des compagnies par correspondance : l’une composée de membres recrutés parmi l’UCM et l’autre tout à fait indépendante de ce mouvement […].

En 1933 et 1934 naissent les premiers ‘Feux par correspondance’ […].

À la suite d’un Training international pour les branches extension à Lourdes, où se rendirent deux de vos commissaires, un effort général est tenté pour illustrer davantage les bulletins par correspondance, à l’imitation des cahiers anglais et hollandais et pour rendre les roulantes plus attrayantes.

La bibliothèque circulante fonctionne ainsi que les cours de préparation par correspondance comme diplôme de Croix-Rouge d’auxiliaire.

De 1936, date la fondation d’une compagnie au sana de Bligny avec l’organisation de la ‘cure de ré-entraînement au travail’ qui permet à la compagnie d’être reconnue officiellement au sana. La division de la branche en districts se continue en 1937. Les districts de Berck : A et B (par correspondance) sont fondés.

En juillet 1938, nous eûmes notre premier camp de paralysées avec la XVe auxiliaire au Val-de-Liesse dans l’Aisne. Déjà son camp cantonnement des Houches pour la XIVe auxiliaire. En octobre 1938, nous faisions partir la compagnie Maurice de la Sizeranne pour les aveugles, avec un cours ménager qui s’y adjoint, et la ronde Sainte-Colette par correspondance pour les petites jeannettes qui quittent la ronde de l’hôpital de Leuvel à Nice.

D’autres compagnies de sourdes-muettes et d’aveugles sont en formation ». »

Extrait du Bulletin des compagnies par correspondance. Branche auxiliaire, encart de la revue La Guide de France (fin 1939).

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