« Alice Halphen » : différence entre les versions
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Alice Halphen a joué un rôle très important dans les années vingt et trente dans l'accueil des réfugiés juifs qui venaient de l'est de l'Europe. Elle a notamment fait construire une maison rue des Deux-Ponts, sur l'île Saint-Louis, pour y loger des familles étrangères pauvres. Elle y avait engagé des jeunes assistantes sociales de la communauté juive, qui aidaient les familles et les enfants (ainsi par exemple Lili Simon, sœur d'[[Edouard Simon]], qui dirigea la maison d'enfant de Moissac pendant la guerre. Un groupe local des Éclaireurs israélites de France, qui portait le nom de Trumpeldor, fonctionnait dans la maison. | Alice Halphen a joué un rôle très important dans les années vingt et trente dans l'accueil des réfugiés juifs qui venaient de l'est de l'Europe. Elle a notamment fait construire une maison rue des Deux-Ponts, sur l'île Saint-Louis, pour y loger des familles étrangères pauvres. Elle y avait engagé des jeunes assistantes sociales de la communauté juive, qui aidaient les familles et les enfants (ainsi par exemple Lili Simon, sœur d'[[Edouard Simon]], qui dirigea la maison d'enfant de Moissac pendant la guerre. Un groupe local des Éclaireurs israélites de France, qui portait le nom de Trumpeldor, fonctionnait dans la maison. | ||
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1878 · 1962
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Éclaireuses et éclaireurs israélites de France. |
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France. |
Alice Halphen (1878-1962) fut une bienfaitrice des Éclaireurs israélites de France.
Alice Halphen a joué un rôle très important dans les années vingt et trente dans l'accueil des réfugiés juifs qui venaient de l'est de l'Europe. Elle a notamment fait construire une maison rue des Deux-Ponts, sur l'île Saint-Louis, pour y loger des familles étrangères pauvres. Elle y avait engagé des jeunes assistantes sociales de la communauté juive, qui aidaient les familles et les enfants (ainsi par exemple Lili Simon, sœur d'Edouard Simon, qui dirigea la maison d'enfant de Moissac pendant la guerre. Un groupe local des Éclaireurs israélites de France, qui portait le nom de Trumpeldor, fonctionnait dans la maison.
L'été, les enfants ainsi que d'autres petits juifs réfugiés, étaient accueillis pour les vacances dans une maison que Mme Halphen possédait à Colleville-sur-Mer.
Dans les années trente, Alice Halphen, qui connaissait Robert Gamzon, le fondateur des Éclaireurs israélites, autorisa ce mouvement à tenir des week-ends et des mini-camps dans sa propriété de La Chapelle en Serval. C'est pourquoi le nom des stages de formation des Éclaireurs israélites porta longtemps le nom de « Montserval ».