« Eugène Arnaud » : différence entre les versions

Eugène Arnaud entre à l’École de Chimie de Lyon d’où il sort ingénieur chimiste, travaille chez Rhône-Poulenc. Il découvre le scoutisme à vingt-deux ans à Lyon auprès de [[Pierre François]] et rencontre le [[commissaire]] général [[André Lefevre]] au camp-école de Cappy en 1927. Membre de l'équipe lyonnaise du commissaire régional [[René Waltz]], le commissaire de district Arnaud organise en [[1932]] le camp-école préparatoire de [[La Quarantaine]], installé sur une île du Rhône près de Valence, accueillant le degré préparatoire de la formation des chefs éclaireurs. Il représente en [[1935]] les [[Éclaireurs de France]] aux obsèques du philosophe Edmond Goblot. En [[1936]], il devient de [[commissaire]] national aux Routiers à la demande d'André Lefevre et s'installe à Paris, à la ''Maison pour Tous''. Arnaud épouse [[Marise Arnaud| Marie-Elisabeth Fischbacher]], cadre de la [[Fédération française des éclaireuses]] rencontrée en camp-école. Arnaud organise le premier camp national des Routiers EDF au Lac de Laffrey en août [[1938]], est chef de délégation au Rover [[Moot]] de Crieff en Écosse dans l’été [[1939]].

Pendant la guerre, il est emprisonné à l'Oflag IV D. A la suite de Pierre Roux, il prend la responsabilité de la troupe de 400 officiers adeptes du scoutisme qui se retrouvent, forment une université et animent la vie du camp<ref>[http://www.histoire-du-scoutisme-laique.fr/la-periode-la-guerre-39-45/809-1940-1943-dans-un-camp-de-prisonniers.html 1940-1943 dans un camp de prisonniers sur le site de l'AHSL]</ref>.

À son retour de captivité en [[1943]], Eugène Arnaud reprend son activité de [[commissaire]] national Route des EDF à Vichy. En [[1945]], il est nommé [[commissaire]] général adjoint des EDF. Il est le chef de camp au [[Jamboree de 1947|jamboree scout mondial de Moisson]] en 1947.  

Élu au comité directeur des Éclaireurs de France en [[1949]], Eugène Arnaud est vice-président de [[1955]] à [[1957]], {{référence nécessaire|puis président de [[1957]] à [[1960]]}}. Sous sa présidence, le mouvement, animé par le commissaire général [[René Duphil]], reste marqué par l’essor des camps de vacances pour jeunes apprentis mais aussi par le refus des troupes [[raider]]s et la question des associations scoutes de l’Union Française. Après sa retraite en 1970, il reste actif au sein de l’Association des anciens Éclaireurs et Éclaireuses (AAEE).