« Scouts saint Georges » : différence entre les versions

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==La création==
==La création==


Après les changements chez les [[Scouts de France]] dans les années 1960, et la proposition trop européenne de la [[AGSE|FSE]] ne leur plaisant pas pour autant, certains commissaires de cette association : [[Hubert Verley]], [[Henri Montalbetti]] et [[Irène Rivière]] ont décidé de créer une nouvelle Fédération, celle des « Scout et Guides Saint Georges ». La Fédération est fondée en [[1968]] à [[Riaumont]], autour du Père [[Albert Revet]]. C'est pourquoi leurs troupes rejoindront cette association.
Après les changements chez les [[Scouts de France]] dans les années 1960, et la proposition trop européenne de la [[AGSE|FSE]] ne leur plaisant pas pour autant, certains commissaires de cette association : [[Hubert Verley]], [[Henri Montalbetti]] et [[Irène Rivière]] ont décidé de créer une nouvelle Fédération, celle des « Scout et Guides Saint Georges ». La Fédération est fondée le 17 mai [[1968]]<ref>{{Lien web|url=https://www.journal-officiel.gouv.fr/associations/detail-annonce/associations_b_archive/19680141/0054|site=journal-officiel.gouv.fr|date=16 juin 1968|consulté le=19 janvier 2022|titre=SCOUTS ET GUIDES SAINT-GEORGES, ASSOCIATION FRANÇAISE DE SCOUTISME}}</ref> à [[Riaumont]] autour du Père [[Albert Revet]], en présence de [[Pierre de Montjamont]]. C'est pourquoi leurs troupes rejoindront cette association.  


L'insigne fut dessiné lors de la réunion de fondation, le lys représentant le scoutisme, le chrisme (monogramme du Christ en grec, représenté par les lettres X et P entrelacées) commun aux catholiques et luthériens présents à l'origine du mouvement.
L'insigne fut dessiné lors de la réunion de fondation, le lys représentant le scoutisme, le chrisme (monogramme du Christ en grec, représenté par les lettres X et P entrelacées) commun aux catholiques et luthériens présents dans l'association.


Plus tard, en Alsace, une troupe luthérienne FSE et le [[Pasteur Rigal]] rejoignent cette fédération en 1970 : ils ne tenaient nullement à ajouter une dimension européenne au scoutisme qu'ils avaient connu tel que leur proposait Pierre Géraud alias [[Perig Géraud-Keraod]] (PGK). La fédération se scinda alors en deux au début des années 1970 : une partie (plus traditionnelle, et qui finira par fonder les [[Association française de scouts et guides catholiques|Scouts et guides catholiques de France]]), dont le siège social se trouvait boulevard Montmartre, suivant [[Irène Rivière]], [[Louis Faurobert]] et [[Henri Montalbetti]] ; et de l'autre dont le QG se trouvait au 10 avenue Daumesnil (qui finiront par rejoindre les [[SUF]]). C'est le premier mouvement qui en deux parties utilise légalement et en accord, les même insignes et le même nom.
Plus tard, en Alsace, une troupe luthérienne FSE et le Pasteur [[Paul Rigal]] rejoignent cette fédération en 1970 : ils ne tenaient nullement à ajouter une dimension européenne au scoutisme qu'ils avaient connu tel que leur proposait Pierre Géraud alias [[Perig Géraud-Keraod]]. La fédération se scinda alors en deux au début des années 1970 : une partie (plus traditionnelle, et qui finira par fonder les [[Association française de scouts et guides catholiques|Scouts et Guides Catholiques de France]]), dont le siège social se trouvait boulevard Montmartre, suivant [[Irène Rivière]], [[Louis Faurobert]] et [[Henri Montalbetti]] ; et de l'autre dont le QG se trouvait au 10 avenue Daumesnil (qui finiront par rejoindre les [[SUF]]). C'est le premier mouvement qui en deux parties utilise légalement et en accord, les même insignes et le même nom.


==Avec les ENF==
==Avec les ENF==


Voici ce qu'écrivait le président des ENF à cette époque (où [[Riaumont]] faisait partie des scouts st Georges) :
Voici ce qu'écrivait le président des ENF<ref>{{ouvrage|auteur=[[Marcel Lepage]]|titre=Angon|numéro=41|mois=octobre|année=1970}}</ref> à cette époque (où [[Riaumont]] faisait partie des scouts saint Georges) :


{{citation|"De nouveaux amis"
{{citation|"De nouveaux amis"
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==L'histoire continue==
==L'histoire continue==


Plusieurs groupes rejoindront les Scout et Guides Saint Georges au fur et à mesure des années. Même si la proposition des [[SUF]], créés en [[1971]] semblait intéressante pour ne nombreuses troupes, ils atteignent près de 1500 membres à la fin des années 80. On recense des groupes sur Paris, Nantes, Moissac, Bordeaux, Lyon, Strasbourg, Saulx les Chartreux, Reneins, et bien d'autre encore dans toute la France. Le clan SdF de la 115ème Paris anciennement « étoile du berger » avec [[Louis Faurobert]] du secteur Notre Dame était Scout St Georges avant de passer aux SUF.
Plusieurs groupes rejoindront les Scout et Guides Saint Georges au fur et à mesure des années. Même si la proposition des [[SUF]], créés en [[1971]] semblait intéressante pour ne nombreuses troupes, ils atteignent près de {{Formatnum:1500}} membres à la fin des années 80. On recense des groupes sur Paris, Nantes, Moissac, Bordeaux, Lyon, Strasbourg, Saulx les Chartreux, Reneins, et bien d'autre encore dans toute la France. Le clan SdF de la 115{{E}} Paris anciennement « étoile du berger » avec [[Louis Faurobert]] du secteur Notre Dame était Scout Saint Georges avant de passer aux SUF.


L'étendard de la troupe Baudoin IV de Jérusalem, derniers [[Scouts Baden-Powell]] a été remis officiellement à [[Riaumont]], alors aux [[Scouts et guides catholiques de France]], par leurs anciens lors d'un feux de la St Jean. Cela explique le nom de leur troupe Vème Paris.
L'étendard de la troupe Baudoin IV de Jérusalem, derniers [[Scouts Baden-Powell]] a été remis officiellement à [[Riaumont]], alors aux [[Scouts et guides catholiques de France]], par leurs anciens lors d'un feux de la Saint Jean. Cela explique le nom de leur troupe V{{E}} Paris.


==La création des Scouts et guides catholiques de France==
==La création des Scouts et guides catholiques de France==


Malgré une idée reçue, toutes les troupes catholiques aux scouts St Georges ne pratiquaient pas le rite tridentin. Cependant, de nombreux groupes restaient encore indépendants à cause de la proposition religieuse un peu trop œcuménique, aux goût de certains, tel que d'accepter des troupes protestantes, ou même vis à vis des positions du concile Vatican II. C'est pourquoi, dès [[1980]], et pour éviter les confusions grandissantes, les mêmes commissaires qui ont créé les SGSG vont créer une nouvelle association, celle des « [[Association_française_de_scouts_et_guides_catholiques|Scout et Guides Catholiques de France]] » pour fédérer tous ces groupes.   
Malgré une idée reçue, toutes les troupes catholiques aux scouts Saint Georges ne pratiquaient pas le rite tridentin. Cependant, de nombreux groupes restaient encore indépendants à cause de la proposition religieuse un peu trop œcuménique, aux goût de certains, tel que d'accepter des troupes protestantes, ou même vis à vis des positions du concile Vatican II. C'est pourquoi, dès [[1980]], et pour éviter les confusions grandissantes, les mêmes commissaires qui ont créé les SGSG vont créer une nouvelle association, celle des « [[Association française de scouts et guides catholiques|Scouts et Guides Catholiques de France]] » pour fédérer tous ces groupes.   


De nombreuses unités vont rejoindre alors les [[Association française de scouts et guides catholiques|Scouts et guides catholiques de France]], tandis que les Scouts St Georges descendent à un effectif d'environ un millier. Ils tiennent parfois leurs journées Nationales à l'Abbaye de Solesmes. Mais leur proposition intéresse toujours certaines troupes venues des SDF ou de la FSE. Même si au fur et à mesure il n'existe plus aucune troupe protestante, le mouvement finira par atteindre les 2000 membres à la veille de leur fusion avec les [[SUF]] en 1992.
De nombreuses unités vont rejoindre alors les [[Association française de scouts et guides catholiques|Scouts et guides catholiques de France]], tandis que les Scouts Saint Georges descendent à un effectif d'environ un millier. Ils tiennent parfois leurs journées nationales à l'abbaye de Solesmes. Mais leur proposition intéresse toujours certaines troupes venues des SDF ou de la FSE. Même si au fur et à mesure il n'existe plus aucune troupe protestante, le mouvement finira par atteindre les {{Formatnum:2000}} membres à la veille de leur fusion avec les [[SUF]] en 1992.


==Organisation==
==Organisation==


Concernant les revues, pour les louveteaux Irène Rivière publiait : « La patte du loup » : sa parution commence en 1969 et continuera en 1986 sous le label Scout Catholique de France (avant d'y devenir "De notre mieux"), mais alors une autre édition "La Patte de Loup" continuera aux Scouts St Georges jusqu'à leur extinction, dans les années 90.  
Concernant les revues, pour les louveteaux [[Irène Rivière]] publiait « La patte du loup » : sa parution commence en 1969 et continuera en 1986 sous le label Scout Catholique de France (avant d'y devenir « De notre mieux »), mais alors une autre édition « La Patte de Loup » continuera aux Scouts Saint Georges jusqu'à leur extinction, dans les années 90.  
Pour les éclaireurs la revue « Saint Georges » est publiée régulièrement : elle commence en Octobre 1968 pour terminer jusqu'à la fusion avec les SUF en 1992.
Pour les éclaireurs, la revue « Saint Georges » est publiée régulièrement : elle commence en octobre 1968 pour terminer jusqu'à la fusion avec les SUF en 1992.
Enfin pour les maîtrises : « Eaux vives » paraît en Octobre 1968 et jusqu'au n°58 en février 1992.  
Enfin, pour les maîtrises : « Eaux vives » paraît en octobre 1968 et jusqu'au n°58 en février 1992.  


Les Scouts Saint Georges ont créé leur propre boucle de ceinturon, insigne de promesse, bande de poitrine, et croix de chapeau :
Les Scouts Saint Georges ont créé leur propre boucle de ceinturon, insigne de promesse, bande de poitrine, et croix de chapeau :


[[Image:Boucle_St_Georges.JPG|thumb|250px|left|Boucle de ceinturon des Scouts Saint Georges]]
[[Image:Boucle_St_Georges.JPG|thumb|250px|left|Boucle de ceinturon des Scouts Saint Georges]]
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[[Catégorie:Ancien mouvement]]
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