Unité SGP du Corbeau Noir

De Scoutopedia


Unité du Corbeau Noir 66ème Bruxelles Nord

Foulard de l'unité du corbeau noir

Foulard de l'unité du corbeau noir
Icon scout and guide.svg
Groupe mixte

Fondation : 1942
Fondateurs : Raoul Huberty et Boby Nahrath
Fermeture : {{{fermeture}}}
Chef(s) actuel(s) : Chantal Leclerc
Coordonnées
Adresse : Avenue Ernest Cambier
Bruxelles
Téléphone :
E-mail :
66sgp@66sgp.net
Site web :
http://www.66sgp.net
Unités
  • Louvetaux
  • Scouts
  • Guides
  • Pioniers

50° 51' 27.90" N, 4° 23' 39.62" E



Introduction[modifier | modifier le wikicode]

"Un mouvement de jeunesse pour des garçons et des filles qui bougent, créent, partent à l'aventure, expérimentent leurs passions et prennent position sur l'avenir"

A la 66ème nous avons un projet, aider chaque enfant à développer tout son potentiel, dans toutes les composantes de sa personnalité, devenir un être équilibré et heureux.

Il vit au grand air, apprend à aimer et à respecter l'environnement. Il apprend à vivre avec les autres. Il crée, organise, découvre de nombreuses techniques, joue, chante, court, crie… s'amuse, réfléchit à ce qu'il vit, s'exprime. écoute, négocie, crée un projet commun, devient responsable tente un nouveau défi ou simplement s'assoit en cercle pour mieux organiser la vie commune, il apprend à avoir confiance en ses capacités. Tout cela, sans trop le savoir, car la vie à la 66è est joyeuse, créative et spontanée.

Pour ce faire nos animateurs travaillent en équipe, ils mettent au point ce parcours éducatif, entre eux, au sein du conseil d'unité. Celui-ci est animé par le responsable d'unité, responsable local du scoutisme.

Nos animateurs ont en moyenne entre 18 et 25 ans, tous des bénévoles... mais pas des amateurs, ils sont tenus de suivre un programme de formation pour les aider à proposer une animation scoute de qualité, adaptée à chaque âge et respectueuse des principes élémentaires de sécurité et de bien-être de chacun. La fédération propose différentes formations adaptées, qui donne droit au brevet d’animateur de la communauté française. Ils ont du temps, du talent et du cœur.

L'Unité est le lieu où se vit concrètement le Scoutisme pluraliste.

Elle propose, au sein des différents groupes d'âge, plusieurs rendez-vous par mois, d'une journée ou d'une demi-journée, des mini-camps pendant les congés scolaires et les week-ends ainsi que, bien sûr, le grand camp d'été.

Le groupe local - l'Unité - constitue une communauté pour et par les jeunes, leur permettant de se retrouver entre eux, de se voir agir, évoluer et s'épanouir.

Cette communauté de jeunes s'élargit aux parents, amis et partenaires actifs, afin d'être soutenue, connue et reconnue par son action dans son quartier, sa localité.

L'Unité est ainsi un point de rencontre ouvert à tous, entretenant un véritable lien social entre les gens et favorisant la participation de chacun.

C'est au sein du groupe local, dans la proximité et la continuité, que le Scoutisme exprime le mieux son ambition et propose sa méthode originale auprès des enfants et des jeunes.

Historique[modifier | modifier le wikicode]

68ème BSB[modifier | modifier le wikicode]

C'est en pleine guerre que naquit cette unité.

Alors que les nazis avaient ordonné la dissolution de tous les mouvements de jeunes, paradoxe, la 66e prend de l'ampleur. Des routiers du Clan des Nûtons renforcent les cadres de la meute et de la troupe pour faire face à l'augmentation des effectifs. Les activités se poursuivent au nez et à la barbe de l'occupant. Si le camping est interdit, les scouts trouvent le gîte dans des maisons privées ou dans des granges. Que de rendez­vous clandestins où chacun se rendait l'uniforme roulé sous le bras !

Devant l'afflux des affectifs, la 66e se dédouble, et le 26 avril 1942, sa petite soeur, la 68e prend son essor. Raoul Huberty et Boby Nahrath mettent sur pieds les patrouilles de la nouvelle troupe de l'Epervier Tenace, les Sangliers, Hérissons et Ramiers.

Par la suite d'autres aînés de la 66e prennent le relais pour encadrer la 68e troupe, ainsi que-la meute de la Fleur Rouge, créée à son tour. On se souvient de Gilbert Kinoo, Lulu Tordoir, Delphe Vandercammen, Roland Gerard, Adrien Mannerie, en fonction jusqu'à la fin de l'occupation allemande. Dès la libération les activités redémarrent à ciel ouvert. De nouvelles générations de chefs prennent la relève, Albert Vanbever, Emile Toe­bosch, Madeleine Ranbotijn, Germaine et Raymonde Warnier, Edouard Klein, Marie-Jeanne Van Nuys etc. Notons en passant, en 1946 un grand camp de la troupe dans le Jura (CT.Vanbever), un grand camp en Belgique conjointement avec une troupe de Genève en 1948 (CT. Didier Froment - CT. suisse Jean Pierre Paunier) et la victoire de la patrouille des Hérissons (CP. Pierre Volkaerts) au D.E. régional de 1951.

En 1952, les comités de parents et les Anciens des deux unités érigent des locaux en dur avenue Cambier. Mais les effectifs s'amenuisent, phénomène généralisé à toutes les associations scoutes. Vingt ans plus tard, la 66e résorbe la 68e, poursuivant gaillardement sa route jusqu'à nos jours. Mais, juste retour des choses, Raymonde Warnier, ex CM 68e, devint C.U. de la 66e.

Alors tu comprends pourquoi, notre Amicale regroupe si bien dans une même communauté d'esprit, les Anciens de ces deux vénérables unités, 66 et 68.

Souvenirs du scoutisme sous l'occupation[modifier | modifier le wikicode]

Deux amis, Crahay et Mornard, routiers à la 66e B.S.B, cantonnaient, en ce début d'été 1944, au domaine B. SB deTourneppe. Crahay, souffrant d' une déformation des pieds, boitait et se déplaçait difficilement.

Un matin, la Feldpolizei débarque au domaine, perquisitionne dans les chalets et y découvre quelques fusils de chasse. Nos deux amis, qui n'étaient absolument pas concernés par ces armes, sont immédiatement arrêtés et emprisonnés à Bruxelles. En août 44, en fonction de l'avance des armées alliées, nos deux routiers sont embarqués dans les wagons à bestiaux d'un des derniers convois de prisonniers évacués vers l'Allemagne. Suite aux bombardements anglo-américains, le convoi, est fréquemment stoppé et se trouve ainsi immobilisé durant un certain temps dans la campagne hollandaise. Les compagnons de voyage de nos amis étant parvenus à desceller une partie du plancher de leur wagon, profitent de cet arrêt pour s'évader. L'ami Crahay, suite à son handicap, ne pouvant s'échapper, Mornard décide de rester auprès de son compagnon et de partager son sort. Lorsque, à la fin de l'alerte, les allemands découvrent que la majorité des prisonniers a disparu, ils s'emparent de nos deux amis et les abattent froidement sur place. La 66e B.S.B a payé un lourd tribut à la guerre. Max Goudschmid, ancien C.T. est assassiné par la gestapo en 1943; Véga est fusille en 1942 à l'âge de 17 ans pour faits de résistance, tandis que Posnansky, qui s'était présenté à la gestapo en espérant obtenir ainsi la libération de sa mère, meurt tout comme elle dans une chambre a gaz.

Si les anciens de la 66e B.S.B du temps de guerre, réunis depuis 45 ans au sein de l'ARA-QUI-RIT leur amicale, sont particulièrement sensibles au sentiment de solidarité, les circonstances dans lesquelles ils ont vécu leur scoutisme n'y sont certainement pas étrangères.

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]