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« Pierre Delsuc » : différence entre les versions

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[[image:Pierre_Delsuc.gif|right|thumb|150 px|Pierre Delsuc]]
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Pierre Delsuc est né le le [[13 septembre]] [[1902]]. Dans le civil, il exerce le métier d'avocat.
'''Pierre Delsuc''' est né le le [[13 septembre]] [[1902]]. Dans le civil, il exerce le métier d'avocat.


Il découvre le scoutisme à la 5ème Paris du groupe Saint-Louis. En [[1929]], il succède à [[Edouard de Macedo]] comme chef de ce groupe et le reste jusqu'en [[1945]] (le groupe s'est scindé en deux en [[1930]]).  
Il découvre le scoutisme à la 5ème Paris du [[groupe SUF Saint Louis, Paris|groupe Saint-Louis]]. En [[1929]], il succède à [[Édouard de Macedo]] comme chef de ce groupe et le reste jusqu'en [[1945]] (le groupe s'est scindé en deux en [[1930]]).  


Proche du [[Antoine Cornette|chanoine Cornette]], celui-ci lui demande de prendre la succession du Père [[Jacques Sevin]] au [[Chamarande (centre de formation)|centre de formation de Chamarande]].  
Proche du [[Antoine-Louis Cornette|chanoine Cornette]], celui-ci lui demande de prendre la succession du Père [[Jacques Sevin]] au [[Chamarande (centre de formation)|centre de formation de Chamarande]].  


Mobilisé en [[1939]], puis démobilisé en [[1940]], il prend la tête du scoutisme clandestin, interdit en zone occupée mais qu'il s'efforce de faire vivre. Il entre dans la résistance et est arrêté plusieurs fois par la Gestapo. Envoyé en prison, il est relâché faute de preuves.  
Mobilisé en [[1939]], puis démobilisé en [[1940]], il prend la tête du scoutisme clandestin, interdit en zone occupée mais qu'il s'efforce de faire vivre. Il entre dans la résistance et est arrêté plusieurs fois par la Gestapo. Envoyé en prison, il est relâché faute de preuves.  


A la Libération il devient commissaire général des [[Scouts de France]] puis occupe des fonctions au [[Le Scoutisme Français|Scoutisme Français]] et à l'[[Organisation Mondiale du Mouvement Scout]].
A la Libération il devient commissaire général des [[Scouts de France]] jusqu'en [[1946]], occupant ainsi officiellement le poste qu'il occupait officieusement en Zone Nord depuis sa démobilisation. Il occupera ensuite des fonctions au [[Fédération du scoutisme français|Scoutisme Français]] et à l'[[organisation mondiale du mouvement scout]].


En désaccord avec [[Michel Rigal]], le commissaire général, il démissionne du Conseil national des [[SDF]] en [[1958]]. Leur opposition devient publique en juin [[1960]] quand il dénonce dans une lettre que publie France catholique, hebdomadaire catholique modéré, la prise de position de Michel Rigal à propos de la guerre d'Algérie.
En désaccord avec [[Michel Rigal]], le commissaire général, il démissionne du Conseil national des [[Scouts de France|SDF]] en [[1958]]. Leur opposition devient publique en juin [[1960]] quand il dénonce dans une lettre que publie France catholique, hebdomadaire catholique modéré, la prise de position de Michel Rigal à propos de la guerre d'Algérie.


Hostile à la réforme pédagogique de 1964, il favorise la naissance des [[Scouts Unitaires de France]] et est coauteur du livret ''[[Bases fondamentales du Scoutisme]]''.  
Hostile à la réforme pédagogique de 1964, il favorise la naissance des [[Scouts Unitaires de France]] et est coauteur du livret ''[[Bases fondamentales du Scoutisme]]''.  
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Il décède en [[1986]].
Il décède en [[1986]].
{{commissaire général SdF
|début = 1940
|fin = 1946
|prédécesseur = Henry Davernas
|successeur = Georges Gaultier
}}


{{portail personnalités}}
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