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→Le scoutisme
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En [[1922]], il fonde et dirige la [[Conférence internationale catholique du scoutisme]] qui est reconnue par l'[[OMMS]]. Tout cela sans trahir [[Lord Robert BADEN-POWELL|Baden-Powell]] qui déclara lors d'un congrès à Lyon que « la meilleure réalisation de sa propre pensée venait d'un religieux français... » <ref>{{en}} {{Lien web |url=http://scout.org/en/information_events/news/2007/une_biographie_du_pere_sevin |titre=A biography of Jacques Sevin, founder of Catholic Scouting |année=2007 |éditeur=Bureau Mondial du Scoutisme }}</ref>. En [[1926]] il est choisi comme assistant français pour le 50{{e}} cours d'instruction de [[Gilwell]] qui eut lieu à [[Kandersteg]], suite à la 4{{e}} Conférence Internationale du Scoutisme. | En [[1922]], il fonde et dirige la [[Conférence internationale catholique du scoutisme]] qui est reconnue par l'[[OMMS]]. Tout cela sans trahir [[Lord Robert BADEN-POWELL|Baden-Powell]] qui déclara lors d'un congrès à Lyon que « la meilleure réalisation de sa propre pensée venait d'un religieux français... » <ref>{{en}} {{Lien web |url=http://scout.org/en/information_events/news/2007/une_biographie_du_pere_sevin |titre=A biography of Jacques Sevin, founder of Catholic Scouting |année=2007 |éditeur=Bureau Mondial du Scoutisme }}</ref>. En [[1926]] il est choisi comme assistant français pour le 50{{e}} cours d'instruction de [[Gilwell]] qui eut lieu à [[Kandersteg]], suite à la 4{{e}} Conférence Internationale du Scoutisme. | ||
== Des jésuites réticents == | |||
Les initiatives du P. Sevin ne font guère l'unanimité dans la Compagnie de Jésus, son ordre religieux. Ainsi en 1926 le P. Ledochowski, préposé de la province de Lyon, écrit au Provincial de Paris: | |||
''Les Scouts: mon intention n'est pas de les condamner ni de désapprouver de ceux qui s'en occupent avec zèle. L'œuvre a d'ailleurs les encouragements du Souverain Pontife. Ce n'est pas que tout soit merveille , mais tel qu'il a été corrigé, amélioré et surnaturalisé par les dirigeants catholiques, il peut faire beaucoup de bien. Il a même été jugé nécessaire par de bons juges pour empêcher la jeunesse d'aller aux scouts protestants ou neutres. Malgré cela je n'approuve pas l'introduction du scoutisme dans nos collège. Je vous demande même de vous y opposer avec tous le tact et la prudence désirable, mais avec fermeté.'' | |||
Les jésuites à Lyon 16°-20° siècle,p.123 | |||
On sent la méfiance qu'éprouve les pédagogues officiels de la Compagnie pour le franc-tireur qu'est le P.Sevin. De fait les jésuites français acceptent seulement la création de succédané d'unités, ainsi les Cadets du [[P.Doncoeur]]. | |||
== Le départ == | |||
Le [[15 mars]] [[1933]] il est démis de ses fonction à la formation des chefs ([[Chamarande (centre de formation)|Chamarande]]), de la revue [[Le Chef]] et du Commissariat international qu'il avaient fondé, pour des questions de personnes et, plus fondamentalement, à cause d'oppositions ecclésiastiques contre ses projets d'[[Ordre scout]], comme l'a révélé l'enquête historique du procès diocésain en vue de sa béatification. | Le [[15 mars]] [[1933]] il est démis de ses fonction à la formation des chefs ([[Chamarande (centre de formation)|Chamarande]]), de la revue [[Le Chef]] et du Commissariat international qu'il avaient fondé, pour des questions de personnes et, plus fondamentalement, à cause d'oppositions ecclésiastiques contre ses projets d'[[Ordre scout]], comme l'a révélé l'enquête historique du procès diocésain en vue de sa béatification. | ||