Aller au contenu

« Groupe SGDF Vervins - Sainte-Anne » : différence entre les versions

m
aucun résumé des modifications
m (lien vers la page du mouvement raiders disparu)
mAucun résumé des modifications
Ligne 41 : Ligne 41 :


[[Image:Étendard Vervins.jpg|400px|right|thumb|L'étendard de la troupe]]
[[Image:Étendard Vervins.jpg|400px|right|thumb|L'étendard de la troupe]]
Le lycée principal de la ville de Vervins est le lycée privé Saint Joseph. C'est dans cette institution que naquit la première idée de création d'une troupe [[Scouts de France]] à Vervins, au début des années 30. Cette troupe prit le nom de 1ère Vervins, groupe Général Mangin <ref>Général français, qui reprit en 1916 les forts de Vaux et Douaumont à Verdun, puis participa à la désastreuse offensive du Chemin des Dames en avril 1917 et commanda finalement une armée durant la deuxième bataille de la Marne en juillet 1918, libérant Oulchy le Château (Aisne) le 26 juillet et entrant dans Metz le 15 novembre 1918 [http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Mangin]</ref>. Deux professeurs en prirent la charge, MM. Lequeux et Paul Maussu. Elle a été dissoute à la déclaration de guerre en septembre [[1939]], l'institution étant réquisitionnée par l'armée pour servir de Quartier Général de la deuxième région militaire du général Corak.
Le lycée principal de la ville de Vervins est le lycée privé Saint Joseph. C'est dans cette institution que naquit la première idée de création d'une troupe [[Scouts de France]] à Vervins, au début des années 30. Cette troupe prit le nom de 1{{re}} Vervins, groupe Général Mangin <ref>Général français, qui reprit en 1916 les forts de Vaux et Douaumont à Verdun, puis participa à la désastreuse offensive du Chemin des Dames en avril 1917 et commanda finalement une armée durant la deuxième bataille de la Marne en juillet 1918, libérant Oulchy le Château (Aisne) le 26 juillet et entrant dans Metz le 15 novembre 1918 [http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Mangin]</ref>. Deux professeurs en prirent la charge, MM. Lequeux et Paul Maussu. Elle a été dissoute à la déclaration de guerre en septembre [[1939]], l'institution étant réquisitionnée par l'armée pour servir de Quartier Général de la deuxième région militaire du général Corak.


La 2ème Vervins, troupe de la ville de Vervins, fut créée en mars [[1933]] par deux surveillants de Saint Joseph originaires de Marle : les frères André et Jean-Marie Bucquet. Deux novices furent recrutés et firent leur promesse en juin de la même année : Gabriel Saint Pierre et Roland Moyart. La troupe devait en rester là à cause de l'opposition du prêtre de la paroisse (l'archiprêtre Heura) qui n'acceptait pas de voir un nouveau groupe concurrencer les Jeunesses catholiques (patronages, JOC, JAC...) qui marchaient alors fort bien et géraient le cinéma paroissial de la rue Jacob. Pour continuer donc, la troupe se tourna vers la création de patrouilles libres dans les villages voisins : Plomion, Voulpaix, Haution, Fontaine-lès-Vervins.
La 2ème Vervins, troupe de la ville de Vervins, fut créée en mars [[1933]] par deux surveillants de Saint Joseph originaires de Marle : les frères André et Jean-Marie Bucquet. Deux novices furent recrutés et firent leur promesse en juin de la même année : Gabriel Saint Pierre et Roland Moyart. La troupe devait en rester là à cause de l'opposition du prêtre de la paroisse (l'archiprêtre Heura) qui n'acceptait pas de voir un nouveau groupe concurrencer les Jeunesses catholiques (patronages, JOC, JAC...) qui marchaient alors fort bien et géraient le cinéma paroissial de la rue Jacob. Pour continuer donc, la troupe se tourna vers la création de patrouilles libres dans les villages voisins : Plomion, Voulpaix, Haution, Fontaine-lès-Vervins.


Le changement de prêtre à la tête de la paroisse changea tout, le nouvel arrivé (l'archiprêtre Gauchet) étant favorable aux Scouts de France. Quelques garçons furent convaincus de rejoindre la troupe mais ne firent jamais leur promesse, leurs parents s'y opposant. Plus tard, en [[1938]], quelques garçons, élèves à Saint Joseph, désirant pratiquer le scoutisme en dehors de l'institution, fondèrent la patrouille des "Martin-pêcheurs". Après l'invasion allemande et l'évacuation, la troupe reprit ses activités dans la clandestinité, comme beaucoup d'unités de la zone Nord, ses effectifs progressèrent doucement. La patrouille des "Chamois" fut créée à la Libération (sept. [[1944]]), composée de garçons de la ville, ouvriers ou apprentis. Grâce à l'archiprêtre Pietin, arrivé à la paroisse durant l'Occupation, la troupe devint un groupe grâce à la création d'une meute. La 2ème Vervins devait se distinguer au cours d'un grand rallye national, se classant 2ème meilleure troupe de France devant Lyon, battant ainsi toutes les nombreuses troupes des grandes villes et notamment Paris. Une lettre de félicitations du Quartier Général des SDF, signée du commissaire national figura longtemps en bonne place au mur du local mis à disposition par le notaire Me Givert, rue Paul Doumer.<ref>D'après le récit de Roland Moyart, novice cofondateur de la troupe en 1933, CT puis CG puis CDistrict assistant jusqu'en 1948</ref>
Le changement de prêtre à la tête de la paroisse changea tout, le nouvel arrivé (l'archiprêtre Gauchet) étant favorable aux Scouts de France. Quelques garçons furent convaincus de rejoindre la troupe mais ne firent jamais leur promesse, leurs parents s'y opposant. Plus tard, en [[1938]], quelques garçons, élèves à Saint Joseph, désirant pratiquer le scoutisme en dehors de l'institution, fondèrent la patrouille des "Martin-pêcheurs". Après l'invasion allemande et l'évacuation, la troupe reprit ses activités dans la clandestinité, comme beaucoup d'unités de la zone Nord, ses effectifs progressèrent doucement. La patrouille des "Chamois" fut créée à la Libération (sept. [[1944]]), composée de garçons de la ville, ouvriers ou apprentis. Grâce à l'archiprêtre Pietin, arrivé à la paroisse durant l'Occupation, la troupe devint un groupe grâce à la création d'une meute. La 2ème Vervins devait se distinguer au cours d'un grand rallye national, se classant 2ème meilleure troupe de France devant Lyon, battant ainsi toutes les nombreuses troupes des grandes villes et notamment Paris. Une lettre de félicitations du Quartier Général des SDF, signée du commissaire national figura longtemps en bonne place au mur du local mis à disposition par le notaire Me Givert, rue Paul Doumer.<ref>D'après le récit de Roland Moyart, novice cofondateur de la troupe en 1933, CT puis CG puis CDistrict assistant jusqu'en [[1948]].</ref>


=== Années 70 ===
=== Années 70 ===
Ligne 56 : Ligne 56 :


Camp de la troupe Raiders :
Camp de la troupe Raiders :
* 1986 : Pays Perdu : grand jeu avec une troupe de scouts suisses et la troupe des Scouts St Georges sur les lieux du "Relais de la chance au Roy", l'abbaye d'Acey, aux grottes de l'hermitage (signe de piste "Matricule 512"), investiture raider de 3 CP. Pour préparer ce camp, Erwin et le premier CP François L. rencontrèrent [[Jean-Louis Foncine]] et [[Serge Dalens]] durant leur reconnaissance.
* [[1986]] : Pays Perdu : grand jeu avec une troupe de scouts suisses et la troupe des Scouts St Georges sur les lieux du "Relais de la chance au Roy", l'abbaye d'Acey, aux grottes de l'hermitage (signe de piste "Matricule 512"), investiture raider de 3 CP. Pour préparer ce camp, Erwin et le premier CP François L. rencontrèrent [[Jean-Louis Foncine]] et [[Serge Dalens]] durant leur reconnaissance.


L'année qui suivit vit la constitution d'un clan soudé par un raid de Noël entre Monthermé (Ardennes) et Saint Michel (Thiérache). Naissance d'une meute. Erwin Bachorz devint chef de groupe.
L'année qui suivit vit la constitution d'un clan soudé par un raid de Noël entre Monthermé (Ardennes) et Saint Michel (Thiérache). Naissance d'une meute. Erwin Bachorz devint chef de groupe.


* 1987 : Massif central : nouvelle investiture Raiders.
* [[1987]] : Massif central : nouvelle investiture Raiders.
:* Meute : Martugny-Courpières : près de Laon, centré autour de l'initiation équestre, repli dans l'église à la fin du camp à cause d'un orage.
:* Meute : Martugny-Courpières : près de Laon, centré autour de l'initiation équestre, repli dans l'église à la fin du camp à cause d'un orage.


* 1988 : Vosges (montée du col de Sainte-Marie Aux Mines), un mât grandiose est montée, un méchoui d'anthologie réunit jeunes, chefs et la plupart de l'encadrement adulte qui aidait à faire fonctionner le groupe. Le premier CP, François qui était aussi le premier raider de la troupe devient CT.
* [[1988]] : Vosges (montée du col de Sainte-Marie Aux Mines), un mât grandiose est montée, un méchoui d'anthologie réunit jeunes, chefs et la plupart de l'encadrement adulte qui aidait à faire fonctionner le groupe. Le premier CP, François qui était aussi le premier raider de la troupe devient CT.
:* Meute : près d'Arbois (Jura), à nouveau activité équestre, et à nouveau repli dans un local municipal à cause du temps.
:* Meute : près d'Arbois (Jura), à nouveau activité équestre, et à nouveau repli dans un local municipal à cause du temps.


* 1989 : Saugues (Auvergne), grand jeu avec les routiers.
* [[1989]] : Saugues (Auvergne), grand jeu avec les routiers.


Après le départ du nouveau CT pour raison d'études, l'équipe de groupe décida d'arrêter l'aventure dans ce qu'elle considérait comme une apothéose. Un dernier défi fut lancé avec le voyage humanitaire de 5 routiers et 2 chefs au Cameroun en 1990. Le groupe ferma définitivement avec la projection du film de ce voyage à Vervins, le matériel fut légué au groupe SdF de Vervins, le solde des comptes fut envoyé au Cameroun, les garçons furent redirigés vers la 2ème SdF Vervins ou la 1ère Marle. Cette expérience marqua durablement la troupe de Vervins à partir de 1992.
Après le départ du nouveau CT pour raison d'études, l'équipe de groupe décida d'arrêter l'aventure dans ce qu'elle considérait comme une apothéose. Un dernier défi fut lancé avec le voyage humanitaire de 5 routiers et 2 chefs au Cameroun en [[1990]]. Le groupe ferma définitivement avec la projection du film de ce voyage à Vervins, le matériel fut légué au groupe SdF de Vervins, le solde des comptes fut envoyé au Cameroun, les garçons furent redirigés vers la 2{{e]] SdF Vervins ou la 1{{re}} Marle. Cette expérience marqua durablement la troupe de Vervins à partir de [[1992]].


=== Années 90 à aujourd'hui ===
=== Années 90 à aujourd'hui ===


[[Image:Etendard SGDF Vervins.JPG|left|400 px|thumb|L'étendard du groupe]]
[[Image:Etendard SGDF Vervins.JPG|left|400 px|thumb|L'étendard du groupe]]
Les effectifs du groupe ont augmenté tout au long de cette période. Du coté garçon, attachés au pionniérisme et aux [[Scouts de France]], le groupe a développé son propre modèle en prenant en compte les aspirations des responsables sur certains aspects "traditionnels", le passage à la troupe durant 4 ans (de 1992 à 2009) et celui par les pionniers 2 ans. Les projets compagnons, inexistants pendant longtemps, sont devenus réguliers.
Les effectifs du groupe ont augmenté tout au long de cette période. Du coté garçon, attachés au pionniérisme et aux [[Scouts de France]], le groupe a développé son propre modèle en prenant en compte les aspirations des responsables sur certains aspects "traditionnels", le passage à la troupe durant 4 ans (de [[1992]] à [[2009]]) et celui par les pionniers 2 ans. Les projets compagnons, inexistants pendant longtemps, sont devenus réguliers.


Un jeune chef issu de la troupe de Vervins, Étienne Toffin, tenta de relancer en mai 1998 le groupe de Marle alors en grande difficulté en s'appuyant sur le groupe de Vervins, et en relançant la troupe. Ainsi de 1998 à 2003, les camps de Vervins comptèrent des marlois, ils formeront même une patrouille à part entière dans le Tarn et les Alpes. Malheureusement, alors qu'Étienne s'apprêtait a remettre sur pied le poste, une relève mal assurée mit un terme à l'aventure.
Un jeune chef issu de la troupe de Vervins, Étienne Toffin, tenta de relancer en mai 1998 le groupe de Marle alors en grande difficulté en s'appuyant sur le groupe de Vervins, et en relançant la troupe. Ainsi de 1998 à 2003, les camps de Vervins comptèrent des marlois, ils formeront même une patrouille à part entière dans le Tarn et les Alpes. Malheureusement, alors qu'Étienne s'apprêtait a remettre sur pied le poste, une relève mal assurée mit un terme à l'aventure.


Des camps de neige se sont aussi récemment développés (après des précédents en février 1991 et 92 dans le massif central et en 1996 dans les Vosges), avec la pratique du ski de fond dans le Jura suisse (sur la commune de l'Abbaye près du lac de Joux). D'abord lancés par la troupe et le poste (noël 1999), rejoints par les caravelles (fév. 2001), ils devinrent de véritables camps de groupe où toutes les unités participaient (2002, 2006, 2011). On se souviendra notamment de l'ascension du point culminant du Jura suisse : le mont Tendre avec 1678 m par le poste en 1999, 2001 et 2002.
Des camps de neige se sont aussi récemment développés (après des précédents en février [[1991]] et 92 dans le massif central et en 1996 dans les Vosges), avec la pratique du ski de fond dans le Jura suisse (sur la commune de l'Abbaye près du lac de Joux). D'abord lancés par la troupe et le poste (noël [[1999]]), rejoints par les caravelles (fév. [[2001]]), ils devinrent de véritables camps de groupe où toutes les unités participaient ([[2002]], [[2006]], [[2011]]). On se souviendra notamment de l'ascension du point culminant du Jura suisse : le mont Tendre avec 1678m par le poste en [[1999]], [[2001]] et [[2002]].


Dernièrement le groupe a véritablement fusionné et une fête de groupe a dignement célébré les 70 ans en 2004.
Dernièrement le groupe a véritablement fusionné et une fête de groupe a dignement célébré les 70 ans en [[2004]].


<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />
<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br />
Bureaucrates, interwiki, swn_admin, Administrateurs
19 040

modifications

Les cookies nous aident à fournir nos services. En utilisant nos services, vous acceptez notre utilisation de cookies.