Les mythes de la jeunesse
Nouvelle édition | |||
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Sous-titre : | Versions juvéniles de la cité idéale | ||
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Auteur | Michel Menu | ||
Éditeur | Delachaux et Niestlé | ||
Destiné à | Chefs et grand public | ||
Date de parution | 1981 | ||
ISBN | (ISBN (13) 978-2603002285) | ||
Nombre de pages | 242 |
Les mythes de la jeunesse est une analyse psychologique et sociologique des mythes de la jeunesse, par Michel Menu, DCC de Gilwell. La finalité pédagogique de cet ouvrage est la suggestion d'une destinée authentique à cette institution.
Premièrement, l'auteur procède à une analyse détaillée des grands flux mythiques, de leurs métamorphoses. En reprenant l'antienne de la Cité de Dieu de Saint Augustin d'Hippone, il actualise les mythes théocentriques, notamment celui de la Jérusalem terrestre procédant de l'homme transcendantal en quête d'absolu.
Secondement, M. Menu souligne l'exaltation pernicieuse dont les jeunes font l'objet, à travers, singulièrement, les mouvement politiques les déifiant et les manipulant. Il montre de façon simple la pression croissante qui assiège la jeunesse, en lui faisant porter le phantasme suranné de la jeunesse en tant qu'institution salvatrice.
Dernièrement, il met en relation les mythes de la jeunesse face au chaos et non-sens de la civilisation actuelle. Michel Menu explique la bévue catastrophique qui empoisonne la jeunesse et explique le sens du cri que pousse une frange de cette population, dans l'espérance et la franchise qui le caractérise.
« C'est la fièvre de la Jeunesse qui maintient le monde à une température normale. Quand la Jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents.
Georges Bernanos, Les Grands Cimetières sous la lune (1938) »
L'éclairage donné est inattendu, l'homme de terrain qu'est Michel Menu porte une image originale mais ô combien instructive sur les aspirations de la jeunesse actuelle, afin d'en finir avec la répétition de leurs déviances et leurs casseurs, mais sans les passer sous silence.
« Alors, peut-être, redécouvrirons-nous, les uns par les autres, que l'Homme est un être en genèse infinie, qui ne peut s'accomplir en vérité et en beauté que s'il croit ou s'il espère en un Quelqu'un qui l'attend Quelque part.
Michel Menu »