Kraal

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Kraal FSE

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Le kraal, terme hollandais venant d'Afrique du Sud, désigne un parc à bestiaux ou un enclos fermé où résident des notables. Le mot dès l'origine a été introduit dans le scoutisme par Robert Baden-Powell.

Ainsi, à Chamarande, le kraal était ceinturé par une palissade de rondins pour préserver la sérénité et le secret des réunions de chefs. Au début il était appelé le Tabou, d'un mot polynésien marquant un interdit. Les chefs et cheftaines en cours de formation ne pouvaient donc (théoriquement) y entrer sans invitation. La palissade paraît donc avoir eu pour fonction de matérialiser un écran protecteur.

Au centre, à proximité de l'emplacement du feu était le siège d'apparat du père Sevin, nommé plaisamment le faudesteuil du Mestre de camp. C'est au Kraal que se retirait la maîtrise pour prendre du recul, discuter d'un cas particulier ou organiser une activité. Un feu était réputé bruler au kraal en permanence.

Pour des raisons pratiques, la Kasbah des Lévriers parait en avoir été proche.

Actuellement[modifier | modifier le wikicode]

Dans de nombreux mouvements, le kraal est d'abord l'endroit du camp prévu pour accueillir du monde, pour tenir les conseils et la Cour d'Honneur. Il ne doit pas être confondu avec le coin des chefs qui est le lieu de vie de la maîtrise. Une place d'honneur est réservé à l'étendard ou au baussant.

Il est souvent conçu en demi-carré ou demi-cercle avec des bancs, le porte-étendard et un siège individuel étant placés au centre pour recevoir les scouts en conseils ou en Cour d'Honneur. Il est recommandé qu'il soit couvert en cas de pluie et qu'un feu y soit allumé pour la convivialité.

Il semble important que le kraal, comme le mât, soient les lieux les plus soignés et les plus prestigieux du camp.

Chez les Eclaireuses et éclaireurs unionistes de France on utilise souvent le terme QG. Celui de Tabou a été utilisé en Belgique et en France.

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