Groupe EEUdF Saint-Marcel

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Saint-Marcel

Fluctuat nec mergitur

Fluctuat nec mergitur

Icon boy scout.svg

Groupe masculin

Fondation : 1911
Fondateurs :
Fermeture : 2006
Chef(s) actuel(s) :
Coordonnées
Adresse : 24, rue Pierre-Nicole
Paris Ve
Téléphone :
E-mail :
[mailto: ]
Site web :
http://saintmarcel.scoutblog.org
Unités
  • Meute I n°17 (inactive)
  • Meute II n°174 (inactive)
  • Troupe I n°34 (inactive)

Troupe "Charles Bonnamaux"

  • Troupe II n°293 (inactive)
  • Troupe III n°362 (inactive)
  • Équipe n°1 (inactive)

48° 50' 27.55" N, 2° 20' 22.39" E




Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Le groupe de Saint-Marcel est rattaché à l'église luthérienne de Saint-Marcel, dans le Ve arrondissement de Paris, bien que la troupe ait été fondée au sein des UCJG.

La troupe de Saint-Marcel est créée en fin d'année 1911 (affiliation nº34). L'Espérance de décembre 1911 annonce son organisation. Mademoiselle G.Theis fonde la meute en 1922 (affiliation nº17 en avril).

En 1922, le chef de troupe est William Lods et la troupe est constituée de trois patrouilles : les Castors, les Goëlands et les Cigognes. Elle est rattachée au secteur Sud de la région Seine. Le secteur compte alors 230 éclaireurs dans 13 troupes[1].

Gérard et Bob NOACK, éclaireurs, et leur CT William Lods.

Cette même année, Saint-Marcel gagne le concours régional de Trivaux. Les Castors se classent 2e, les Goëlands 7e et les Cigognes 14e. Les Goëlands gagnent le concours d’eau bouillante en 4 minutes et 23 secondes, record inégalé jusqu'au jourd'hui.

Toujours en 1922, les éclaireurs Pierre de Lusigny, Henri Berton et Gérard Noack obtiennent le diplôme rouge, André Lucas le diplôme jaune.

En 1923, Saint-Marcel aurait participé à un Trivaux marin à Suresnes avec l’Union de Paris, et Neuilly[2].


Deux autres troupes se créent avant 1930.

Entre janvier 1929 et mars 1930, les éclaireurs L. Nief, Claude Demay, Paul Anquetin et Paul Appell obtiennent le diplôme jaune[3].

Du 12 au 24 avril 1930, les trois troupes campent aux bords de la Marne. La pluie est au rendez-vous. À l’issue du camp, Mme Bonnardot, mère d’un éclaireur, reçoit le Swastika d’argent[4].

Le 9 novembre 1930, la troupe Saint-Marcel I dégage le point de vue du Val de Cruye. En accord avec l’Administration des Forêts, les éclaireurs abattent près de 50 arbres en moins d’une heure[5].

En 1931 le groupe est ainsi constitué :

  • Saint-Marcel I :
    • Troupe (nº34) : André Rolland.
    • Meute (nº17) : Andrée Charier
    • Équipe (nº1) : Henri Pouré (chef d’équipe : Yves Couderc)
  • Saint-Marcel III :
    • Troupe (nº362) : Paul Anquetin.

Le Chef-Président est Charles Bonnamaux

En février 1931, Roger Cerf est nommé instructeur éclaireur pour la troupe I. En décembre, Jean-Robert Appel et Francis Mackay le sont également, et Claude Hammel est nommé chef d’équipe.

Serait-ce un patrouillard des Cigognes de Saint-Marcel ?

Le camp d’été 1931 se déroule du 12 juillet au 2 août près de Royan avec les deux troupes de Saint-Marcel, ainsi que celles de Reims, Bourg-la-Reine et quelques éclaireurs d’Orléans. De nombreux brevets seront passés durant ce camp[6].

Les routiers ont leur propre carnet de chant En chantant.

En 1936, Saint-Marcel participe au camp national de Walbach et accueille notamment des scouts hongrois et norvégiens. Et en 1937, Paul Mondoloni est nommé Instructeur Éclaireurs pour les troupes de Saint-Marcel.


À l’occasion du Jamboree de la Paix en 1947, Pierre Joubert dessine une carte postale L’éclaireur porte-étandard du Jamboree sur laquelle figure un éclaireur unioniste reconnaissable à son coq doré de Première Classe. Il porte un foulard bleu uni, serait-il de Saint-Marcel ? A noter que les flots seraient alors aux couleurs des Cigognes.

En 1948, le groupe est rattaché au district Observatoire de la province Seine-Midi. L’aumônier est M. Waltz[7] et De Ribeaucourt est conseiller de Groupe. La troupe est dirigée par Albert Urban et la meute par Hélène May. Il n’y a pas de clan routier.

Lionel Jospin a été louveteau et éclaireur à Saint-Marcel contrairement à la rumeur qu'il aurait été au Luxembourg. Il reçu le nom de jungle de « Langue agile » et le totem de « Lionceau ».

Vieille Colline[modifier | modifier le wikicode]

En 1976, suite à une baisse d'effectifs, les louveteaux fusionnent avec d'autres meutes et la meute "Port-Royal, Saint-Marcel, Trinité" est créée. Saint-Marcel n'existe alors plus comme entité à part entière et le groupe prend le nom de l'ancien groupe de la Maison Fraternelle: Vieille Colline. Ce groupe fermera en 2006


Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]


Notes et références


  1. L’Éclaireur Unioniste, 9e année, 1922.
  2. Bulletin nº147 de l’association Les Tisons, mars 2004, p.7.
  3. Journal des Éclaireurs, 6e année, nº6 du 15 mars 1930, p.101.
  4. Journal des Éclaireurs, 6e année, nº10 du 15 mai 1930, p.195.
  5. Journal des Éclaireurs, 6e année, nº20 du 20 novembre 1930, p.428.
  6. Journal des Éclaireurs, 7e année, nº16 de septembre 1931, p.293.
  7. Le pasteur Waltz fut, avant d'être à Saint-Marcel, à la paroisse du Perreux et il fut le créateur de la paroisse de Pontault-Combault.