Éclaireurs français

De Scoutopedia
(Redirigé depuis Éclaireurs Français)
Éclaireurs Français

Éclaireurs Français


Fondation : 1911
Disparition : 1964
Fondateurs : Pierre de Coubertin
Président : {{{président}}}
Commissaire général : {{{commissaire}}}
Commissaire général scout: {{{commissairescout}}}
Commissaire générale guide: {{{commissaireguide}}}
Siège :
Site web : {{{site}}}
E-mail : {{{mail}}}
Effectifs : membres.
Effectifs : {{{effectif jeunes}}} jeunes.
{{{effectif responsables}}} responsables.

mouvement aconfessionnel

Mouvement aconfessionnel.

Le 27 octobre 1911, Pierre de Coubertin fonde le mouvement des Éclaireurs français dont l'emblème est le Gaulois casqué et la devise « Sans Peur », et dépose ses statuts en mars 1912. Il s'agit de la section cadette de sa Ligue d'éducation nationale qui fut précédée par la Société des sports populaires. Le premier président en fut le vice-amiral Charles Bayle.

Cette création fait double emploi alors que Nicolas Benoit et Georges Bertier viennent la même année de créer les Éclaireurs de France.

Ces pionniers du scoutisme en France se connaissent bien. Ce sont des éducateurs reconnus de l'époque. Ils se rencontrent au début de 1911 pour élaborer un scoutisme en commun. Malheureusement, Pierre de Coubertin n'a pas les mêmes vues sur le scoutisme que Nicolas Benoît qui, pourtant, revient d'Angleterre, bien informé sur les méthodes de Baden-Powell.

Or Pierre de Coubertin n'accepte ni la Promesse scoute, ni l'uniforme qu'il trouve surchargé et il se méfie de l'esprit britannique... Il ne veut pas que le scout revête une identité religieuse (c'est la laïcité absolue) mais semble accepter d'intégrer les unionistes. Par ailleurs, Coubertin, comme pédagogue, n'estime ni l'école publique française ni l'école catholique et le dit haut et fort, ce qui va lui fermer bien des portes. Nicolas Benoit et Georges Bertier (le premier théosophe, le second catholique) imaginent plutôt un scoutisme neutre, ouvert à toutes les sensibilités religieuses ou spirituelles.

Insigne raider des éclaireurs français

Sur cette différence d'opinions, se créent donc deux mouvements de scoutisme. Les Éclaireurs français, créés quelques mois après les Éclaireurs de France, n'ont jamais eu l'impact espéré par Pierre de Coubertin. Avant 1914, certains groupes semblent porter une tenue très militaire avec calot, foulard, chemise, fourragère etc. D'autres, tels Charles Piermay revêtent une tenue proche de celle des éclaireurs britanniques avec notamment le célèbre chapeau BP et foulard.

Ils eurent avant-guerre plusieurs unités en Algérie, en Guadeloupe et en 1964 semblent avoir existé à Paris, Vincennes, Villeurbanne, Limoges, en Provence et en Allier.

Suite à l'assemblée générale du 20 septembre 1964 à Vincennes, les Éclaireurs français décident de fusionner avec les Éclaireurs de France et la section neutre de la Fédération française des éclaireuses (FFE) pour créer les Éclaireuses et éclaireurs de France (EEDF).

La fédération des Éclaireurs français étant constituée d'associations locales certains groupes comme Limousin-Marche de G. Frugier, l'Union du Vieux Donjon de R. Quenaud, l'Union Paris-Est des Éclaireurs Français de R. Delecampe et l'Association Parisienne des Éclaireurs français de Mme A. Lebrun refusèrent la fusion.

De même, suite à la dissolution des Éclaireurs Français, des groupes de Paris, Vincennes et Limoges (Groupe « Pierre de Coubertin ») rejoignent les ENF. Les Éclaireurs Français de Provence d'André Faubert se constituent en association indépendante puis rejoignent les ENF à la fin des années 60.

En janvier 1990, l'Association Provençale des Eclaireurs Français publiait un bulletin dont voici les premières pages :

Les E.F en Algérie[modifier | modifier le wikicode]

En 1913, une unité est fondée à Alger, elle prendra plus tard le nom de Guynemer et parait avoir été fondée par le chef Tabart "Oeil d'aigle", futur commissaire national des EF. Après 1918, les E.F se diffusent largement en Algérie où leur implantation sera beaucoup plus dense qu'en Métropole. Le recrutement est populaire et plus ouvert que chez les EDF ou les SDF, l'on y trouve des arabes ou des juifs.

Subventionné par le Gouvernement Général le mouvement se développe et les E.F sont en fait autonomes du « national » siègeant à Paris. Ils peuvent organiser des camps en Espagne ou en France, notamment en Allier au domaine de Bel Air à Saint Clément. Dès 1947, le mouvement est mixte et il y a des Petites Ailes. il y eut en France un camp-colonie des E.F d'Algérie à Bel-Air (Allier). En 1956 leur demande d'adhésion au Scoutisme français est rejetée.

Après l'exode de 1962 il y a création à Paris d'un nouveau groupe E.F. : Le groupe Pasteur qui comprend bon nombre des E.F. rapatriés d'Algérie. Un des responsables des E.F d'Algérie, Alphonse Company jouera un rôle national dans l'association en 1964.

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]


Mouvements scouts Les mouvements de scoutisme en France Drapeau français
Mouvements agréés par l'État :
Le scoutisme français :
Éclaireuses et éclaireurs de FranceÉclaireuses et éclaireurs unionistes de FranceScouts et guides de FranceÉclaireuses et éclaireurs israélites de FranceScouts musulmans de FranceÉclaireuses et éclaireurs de la nature

Conférence française de scoutisme :
Éclaireurs neutres de France (Adhérents : Europa · St-Louis) • Association des guides et scouts d'Europe

Indépendant : Scouts unitaires de FranceFédération des éclaireuses et éclaireurs

Mouvements non agréés par l'État :
Catholiques : Riaumont · Scouts de DoranFédération des scouts et guides Godefroy de BouillonFédération ordre scoutScouts de ClusesScouts Saint BenoîtÉcuyers de St MichelScoutisme pour tous

Protestants : Éclaireurs évangéliques de FrancePorteurs de flambeauFlambeaux et Claires FlammesJeunesse adventisteRoyal rangers

Autres : Éclaireurs neutres européensRandscouts

Autres petits mouvementsgroupes indépendants